Plusieurs classes sont touchées en Creuse, Corrèze et Haute-Vienne. 45 élèves ont été contaminés par la Covid-19 au lundi 12 octobre. Le lycée professionnel d’Aubusson n’assure pas les cours suite à la contamination de 2 enseignants, le lycée Jea-Favard de Guéret est fermé.
Sur les 638 écoles, 87 collèges et 51 lycées de l’Académie de Limoges, 5 classes sont fermées. Après la découverte de 2 cas de Covid-19 auprès de professeurs, le lycée professionnel d’Aubusson a suspendu ses cours cette semaine. Elèves et enseignants sont tenus de rester chez eux.
Le lycée Jean-Favard de Guéret restera fermé pour au moins deux jours, les 13 et 14 octobre suite au test positif d'un surveillant. L'internat est fermé jusqu'à vendredi soir.
En Haute-Vienne, 1 classe de l’école élémentaire de Saint-Bonnet, 1 au lycée Gay-Lussac, 1 au lycée Valadon sont touchées par la Covid-19.
En Corrèze, une classe à Beynat est fermée ainsi qu’une en Creuse au groupe scolaire Tristan l’Hermite à La Souterraine.
Manque de transparence ?
Côté syndical, les chiffres sont contestés : « Ce n’est pas très net, nous pensons que le Rectorat pourrait faire preuve d’un peu plus de transparence. Les chiffres ne sont pas correctement réactualisés et doivent être à l’heure actuelle sous-évalués » estime Patrice Arnoux, co-secrétaire académique du SNES-FSU Haute-VienneL’ex-Limousin compte 112 457 élèves, 45 seraient touchés par la Covid-19 soit 0 ,04% du nombre total d’enfants scolarisés. Concernant enseignants et personnels des établissements, ils seraient à ce jour 8 à avoir développé la maladie.
Les consignes en cas de Covid-19
Depuis le 22 septembre, l’Education Nationale a assouplit les règles. Désormais, il faut 3 cas de Covid-19 avérés chez des élèves venant de familles différentes pour qu’une classe soit fermée.Le ministère a prévu 3 cas de figures :Des numéros ont été mis en place afin de venir en aide aux élèves, aux parents (05-55-11-43-80) ainsi qu’aux personnels (05-55-11-43-70).
Et la continuité pédagogique ?
La règle fixée par Jean-Michel Blanquer à l’issue du confinement est simple :- L’enseignant est atteint par la maladie, il ne travaille pas
- L’enseignant est « cas-contact », il peut être en arrêt de travail ou en télétravail
- L’enseignant est dans son établissement, il travaille en « présentiel » mais pas en « distanciel »
Une continuité pédagogique compliquée à appliquer selon Patrice Arnoux, co-secrétaire académique du SNES-FSU Haute-Vienne : « Aujourd’hui, lorsqu’un prof est malade, il n’est pas remplacé. Il aurait fallu recruter plus de personnel pour que les élèves à la maison puissent avoir un prof qui les aide ! Et puis, en plus du programme de cette année, il faut rattraper ce qui n’a pas été fait pendant le confinement. Rien n’est anticipé dans cette affaire... »
Des enseignants inquiets de la tournure des évènements alors qu’un rapport de Santé publique France montrait début octobre que 20% des clusters étaient détectés dans les milieux scolaires et universitaires.
Rapport Santé Publique France - 1er octobre 2020