L'Agence Santé Publique France a livré les données de la semaine huit, les derniers chiffres donc dont nous disposons. Elles sont plutôt rassurantes, surtout pour les Landes et les Pyrénées-Atlantiques : " Une belle baisse et un taux d'incidence exceptionnellement bas dans les Pyrénées-Atlantiques qui se situe à 51,5 tout proche du fameux seuil d'alerte sur la semaine huit. Nettement en dessous. Par rapport à il y a quelques semaines, on est très bas. " décrypte Sophie Larrieu de Santé Publique France à Bordeaux.
A la date du 4 mars, il est même passé en-dessous du seuil comme l'indique ce Tweet :
[#COVID19 Situation en #NouvelleAquitaine au 04/03]
— COVID — 19 - Nouvelle-Aquitaine (@NA_Covid19) March 4, 2021
📌Taux d'incidence en Nouvelle-Aquitaine : 116,1 (↘️)
🟠Seuil de vigilance : Pyrénées-Atlantiques
🔴Seuil d'alerte : 8 départements
🟤Seuil d'alerte renforcée : Corrèze, Deux-Sèvres & Vienne pic.twitter.com/WIxw7rshtW
L'évolution du taux d'incidence des dernières semaines - infographie de Sarah Paulin @FTV -
La Dordogne reste le département où le virus proportionnellement circule le plus dans la population, mais la tendance est à la baisse.
En revanche, en Gironde il y a une légère hausse et dans le Lot-et-Garonne, une stabilité. Pourquoi ? " Il y a beaucoup de facteurs. On a l'impression que ça monte et descend de manière assez naturelle et qu'il y a beaucoup de facteurs qui viennent s'ajouter. " estime l'épidémiologiste.
L'effet campagne vaccinale
La campagne vaccinale avance et peut produire un effet.
On a plusieurs départements où chez les très âgés le taux d'incidence baisse, peut-être l'effet vaccin.
Le variant britannique bien présent
Les spécialistes observent la forte représentation du variant dit "britannique" parmi les nouveaux cas inventoriés. " Il y a une très forte augmentation du variant britannique dans tous les départements d'Aquitaine. La proportion est de plus en plus importante. Parmi les tests concernés par le criblage ( Tests PCR qui permet aussi de détecter le variant ), ils affichent 50 % de cette présence pour le Lot et Garonne, les deux tiers en Gironde. L'hypothèse générale est donc que le virus circule plus faiblement qu'à l'automne dans notre région, et que parmi les nouveaux cas, la présence de ce variant est d'à peu près la moitié sur la région.