Brame du cerf : pour éviter les incursions sur des zones interdites et dangereuses, le camp militaire de la Courtine prend des mesures

En Creuse, les instances du camp de la Courtine doivent prendre des mesures pour faire face à des comportements inconscients. En effet, la période est propice à ces visites intempestives : des promeneurs viennent chaque année à cette saison pour écouter le brame du cerf… Quitte à entrer sur des zones interdites et dangereuses.

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Le spectacle est tel qu’il tente parfois des imprudents. Avec l’arrivée prochaine de l’automne, les amoureux de la nature et des animaux savent que la saison est idéale pour observer et écouter le brame du cerf : des instants suspendus qui subjuguent toujours ses auditeurs et observateurs. Oui, mais pour en profiter sereinement, encore faut-il être en sécurité et sur des lieux où cela est autorisé. Ce qui n’est pas le cas n’importe où dans la zone du camp militaire d’entraînement de la Courtine.

"Chaque année, on observe des incursions à cette période. Donc cette fois-ci, nous avons voulu borner les choses pour éviter les dérives", explique la capitaine Solène, officier chargé de la communication et de l’information au camp de la Courtine.

 

Chaque année, le comportement de ces badauds les met potentiellement en danger. Car au cœur du camp militaire, se situe une zone appelée réceptacle (zone quadrillée en rouge avec les symboles 'têtes de mort' sur la carte ci-dessous), susceptible d’être bombardée d’obus ou de missiles. Et il existe ensuite de nombreuses zones de tirs (indiquées par les flèches jaunes sur la carte ci-dessous) où les 1200 militaires présents chaque semaine s’entraînent quotidiennement, potentiellement entre 8 h 30 et 16 h 30, puis de 20 h 30 à 1 h 30 du matin.

 

Mise en place d'un "observatoire"

Pour éviter que les promeneurs ne se mettent en danger, ou ne se fassent "enfermer" dans les champs de tirs au moment où le circuit de circulation est ouvert (entre 16 h 30 et 20 h 30), il a donc été décidé de baliser la D23, d’identifier un parking (cf carte ci-dessous), puis de flécher un chemin pédestre pour conduire à une zone d’observation du cerf. "Cet ‘observatoire’ est une zone suffisamment dégagée pour entendre et voir les cerfs. Une personne de la société de chasse militaire sera sur place en permanence pour guider les gens. Nous pouvons éventuellement tolérer des arrêts en bord de la route départementale D23 mais en aucun cas, il ne faut emprunter les petites pistes secondaires. Le mieux est donc de se rendre à l’observatoire prévu à cet effet", détaille la capitaine Solène.

 

Des rondes de sécurité seront effectuées pendant toute la période, du 15 septembre au 15 octobre. Dans un communiqué, les officiers du camp de la Courtine rappellent que "le non-respect des consignes de sécurité pourrait entraîner des poursuites judiciaires, mais surtout la mise en péril des usagers."

Une mise en garde valable également pour les cueilleurs de champignons que les militaires de la Courtine croisent aussi régulièrement en cette période automnale.

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