Peu après 20h, ce dimanche, deux incendies se sont déclarés dans des bâtiments agricoles près du village de Reterre en Creuse, le premier au lieu-dit La Fosse, le second au hameau de la Chirade. Trois sinistres s’étaient déjà déroulés dans le même secteur, dans la nuit du 19 au 20 mars dernier. Une enquête est en cours.
Loi des séries ou coïncidences, ce serait tout de même un peu gros…
Selon les sapeurs-pompiers, deux incendies se sont déclarés, ce dimanche 25 mars au soir, sur la commune de Reterre, dans l’est de la Creuse, non loin d’Évaux-les-Bains, information confirmée par la gendarmerie. Des feux là où déjà, dans la nuit de mardi à mercredi dernier, trois sinistres avaient eu lieu.
L’appel a eu lieu à 20 h 17 pour intervenir au lieu-dit La Fosse, où un bâtiment de 600 m², contenant du foin et des engins agricoles, était en feu. Huit engins, venus de l’est creusois, et vingt-deux hommes y ont été engagés.
Puis à 20 h 24, nouvel appel, cette fois pour une intervention au hameau de La Chirade, où le feu parti d’un appentis s’était communiqué à la grange attenante, de 300m².
Intervention, cette fois, de cinq engins et quatorze sapeurs-pompiers.
Enquête en cours
Trois précédents sinistres avaient donc déjà touché Reterre, dans la nuit du 19 au 20 mars dernier, provoquant l’ouverture d’une enquête.
Pour Bernardette Meanard, la maire (SE) de Reterre, il n'y a pas de doute : "Le feu ne peut pas se mettre comme cela de manière accidentelle. Surtout dans l'un des bâtiments, comme la grange, où il n'y a pas d'électricité ni rien, tous ces incendies sont des incendies volontaires. Et donc bien sûr, la population est sous le choc."
Pour chacun de ces incendies, aucune victime n'est à déplorer, mais de lourdes pertes pour les agriculteurs… Depuis mercredi, une enquête de voisinage est en cours, avec la gendarmerie d’Évaux les Bains. La brigade de recherche de Guéret effectue de son côté des prélèvements. Sans résultat pour le moment.
Des rondes de nuit sont également effectuées par les gendarmes depuis mercredi. Mais les agriculteurs envisagent d’organiser, eux-aussi, des rondes de surveillance.