En qualité de président du district de Creuse et en charge du football amateur en France, Philippe Lafrique a été invité par la Fédération française de football à assister à la demi-finale qui oppose la France à la Belgique, mardi 10 juillet 2018.
« C'est un bonheur et une grande fierté de représenter la Creuse et le football amateur ici en Russie », se réjouit Philippe Lafrique, président du district de la Creuse. Avec une centaine de personnes invitées par la Fédération française de football (FFF), délégués, bureau de la ligue de football et des partenaires, il va assister à la 6e demi-finale de l'histoire des Bleus, face à la Belgique, mardi 10 juillet 2010 à Saint-Pétersbourg.
« On savait qu'on allait y aller si jamais la France se qualifiait en demi-finale mais c'est une bonne surprise, ça fait toujours plaisir », reconnaît celui qui a pris la tête du District de Creuse l'année de la première victoire en Coupe du monde de football de la France, en 1998.
Le football amateur représenté en Russie
Originaire de Basville, il est membre du comité exécutif de la FFF aux côtés de grands noms du football comme Marc Keller, président du RC Strasbourg ou de Jean-Michel Aulas, président de l'Olympique Lyonnais. Lors de la réélection de Noël Le Graët à la tête de la FFF en 2017, Philippe Lafrique a pris en charge toutes les questions liées au football amateur.
Après une visite de Saint-Pétersbourg en bus, la délégation s'est arrêtée dans un restaurant installé sur un bateau amarré en face du Palais de l'Hermitage, sur la Neva. Ils devraient rejoindre les 2500 supporters français attendus ce soir au Krevstovky Stadium de Saint-Pétersbourg. Une marche est prévue au départ de la Casa bleue, le point de ralliement installé dans la ville.
Un enjeu de taille pour la fédération
« C'est aussi un moment très important pour la fédération », assure celui qui a dirigé le sporting club de Flayat et l'Entente du sud creusois. Et pour cause, une victoire en Coupe de monde, c'est la promesse d'un rayonnement du football français pendant 4 ans et plus ainsi qu'une victoire pour la fédération.
Ce n'est pourtant pas une première pour ce Creusois d'origine. Il était déjà là en 1998 et en 2006. « Il y a toujours quelque chose d'excitant. L'enjeu est important. On ne peut pas être habitué, c'est toujours un nouveau pays, un nouveau stade », explique Philippe Lafrique.
L'attente du match
Et la pression commence à monter, chez les officiels comme chez les supporters. « On commence à stresser mais c'est du bon stress », reconnaît Philippe Lafrique. L'échéance de la finale et l'enjeu sont des données importants à prendre en compte.
Pour le résultat, Philippe Lafrique est réaliste : « On a des forces qu'on connaît. Nous allons affronter la plus grosse équipe, ça va tenir à pas grand chose. »
Il n'y a pour l'instant pas de rencontre prévue avec les joueurs, seul le président de la FFF est en ce moment avec eux. La délégation française est en tout cas de tout coeur derrière les Bleus. Si la France gagne, ils seront de la partie pour la finale et peut-être auront-ils la chance de rencontrer Griezemann, Lloris ou encore Pogba.