Minoritaire selon la direction du groupe, le mouvement de grève aurait été au contraire largement suivi selon les syndicats. À Guéret, en Creuse, une quarantaine de salariés de l’enseigne a manifesté devant les portes du magasin.
Une trentaine d’hypermarchés bloqués dans la matinée, sur 220, et aucun supermarché ni magasin de proximité ni entrepôt impactés selon la direction,
170 hypermarchés mobilisés sur 220 et 130 supermarchés sur environ 470, avec près de 50% de grévistes pour les syndicats…
Le mouvement social qui touche le groupe Carrefour en ce samedi 31 mars donnait lieu à des interprétations divergentes, comme pour une manifestation quelconque, entre chiffres syndicaux et chiffres forces de l’ordre…
Un mouvement né des inquiétudes qui montent suite à l’annonce, le 23 janvier, par Alexandre Bompard, PDG du groupe depuis l’été 2017, de son « plan de transformation » s’accompagnant de la suppression de milliers d’emplois.
Parallèlement, une participation moyenne annoncée dans un premier temps de de 57 euros, contre 610 l’an dernier, ramenée récemment à 407 euros, sous forme d’un complément forfaitaire d’intéressement de 350 euros, passe mal, à la vue des quelques 356 millions d’euros de dividendes annoncés pour les actionnaires.
À Guéret, en Creuse, près d’une quarantaine de salariés, sur les 120 de l’enseigne, était mobilisée, pour ces raisons, ainsi que pour la vingtaine de postes perdus, selon les syndicats, l’an dernier.