Ce mardi 24 janvier, la FCPE (fédération des parents d’élèves) soutenue par le syndicat d’enseignants SNUipp, a demandé aux parents d’élèves de garder leurs enfants pour protester contre le manque d’enseignants remplaçants en Creuse.  

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Selon le syndicat majoritaire de professeurs du premier degré SNUipp, l’opération était plutôt réussie en milieu de journée avec « 73 % d’élèves absents dans 70 écoles recensées sur 153 ».

L’inspection d’académie de la Creuse n'a pas commenté ce mouvement mais a indiqué que 64 enseignants étaient chargés des remplacements durant cette année et que 5 enseignants supplémentaires contractuels vont être recrutés.  

Au cœur du problème donc : le non remplacement des enseignants en arrêt maladie et une dégradation des conditions d'accueil des enfants selon professeurs et parents.  

En Creuse, depuis la rentrée, 567 jours d'absence n'ont pas été remplacés selon le SNUipp. Cela équivaut à dix postes d’enseignants à temps plein.

Lundi 16 janvier, un comité technique académique (CTA) du rectorat devait allouer 15 nouveaux postes pour la prochaine rentrée aux trois départements de l’ex Limousin dont 5 prévus pour certains départements davantage ruraux comme la Creuse et la Corrèze. La Haute Vienne a bénéficié de tous ces postes d’où la colère des parents d’élèves et des enseignants creusois.

Un nouveau CTA a eu lieu ce mardi 24 janvier. Le recteur a confirmé l'attribution des 15 postes à la Haute Vienne selon une source syndicale. La grogne ne devrait donc pas s'atténuer en Creuse. Le nombre d'élèves inscrits dans le premier degré en septembre 2016 était stable en Haute Vienne par rapport à 2015 mais en baisse en Creuse et en Corrèze.         




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