Cette mère de famille s'est donné la mort par pendaison dimanche soir, après avoir étranglé ses trois enfants.
Terrible découverte dans une maison de Saint-Gelais dimanche soir. Emilie, une mère de famille a été retrouvée pendue à son domicile. Elle avait précédemment étranglé ses trois enfants âgés de trois ans, deux ans et 17 jours.Le parquet fait état d'une lettre manuscrite "très explicite sur les raisons de son geste".
Arrivés sur place, pompiers, Samu et gendarmes ont découvert la mère pendue avec une rallonge électrique dans le cellier. Les corps de ses trois filles gisaient dans leurs lits. Selon les premières constatations, les deux aînées auraient été étranglées. Des doutes demeurent encore sur les causes de la mort du bébé, âgé de 17 jours, des «traces» ayant été constatées sur sa poitrine. Une autopsie sera pratiquée sur les quatre corps.
Le suicide de son mari, le 28 janvier dernier, avait laissé cette femme de 22 ans visiblement désemparée. Elle a indiqué dans son écrit que son mari avait mis fin à ses jours en raison de problèmes de travail et d'ordre financier et que son suicide était l'élément déclencheur de ce drame. Cet homme de 24 ans, a priori soudeur dans une entreprise d'une commune voisine, s'était lui aussi pendu, dimanche 27 janvier. Secouru dans un état désespéré, il est décédé le lendemain au CHU de Poitiers, selon la gendarmerie.
Ce couple "sans histoires" s'était installé en octobre dans cette zone pavillonnaire de Saint-Gelais, baptisée "le lotissement des Grands Bois" et comprenant environ 70 habitations, construites ou en cours de construction.
Selon la direction académique, une cellule psychologique a été mise en place à l'école de Saint-Gelais où l'aînée était scolarisée en petite section de maternelle. Cette école accueille environ 220 élèves.
C'est un voisin, alerté par un proche, lui-même alerté par un SMS envoyé par la maman, qui a découvert le drame et alerté les pompiers un peu avant minuit. C'est la deuxième fois en quelques mois que les pompiers de Niort découvrent une scène macabre et il est envisagé de leur fournir une assistance psychologique.
La gendarmerie est sur place et les enquêteurs ont balisé une scène de crime pour démarrer leurs investigations.
Voici le reportage réalisé sur place par Sophie Goux et Pacôme Le Mat