L'étang des Deux-Sèvres dans lequel un crâne humain avait été découvert dimanche par un pêcheur renfermait également le corps d'une femme immergée avec sa voiture, qui a été extraite par les gendarmes,selon des sources concordantes.
Aucun lien formel n'avait toutefois pu être établi, dans l'immédiat, entre le crâne et les restes humains découverts dans l'étang de la Ballastière, près de Saint-Martin-de-Sanzay, dans le nord des Deux-Sèvres.
Une autopsie doit être pratiquée dans les prochaines heures à Poitiers afin de déterminer l'identité du corps retrouvé dans la voiture et les causes du décès, a indiqué une source judiciaire.
D'après des sources judiciaires et des témoins l'ayant connu à l'époque, il s'agirait d'une femme née en 1940, viticultrice réputée du Saumurois qui avait disparu de son exploitation de Vaudelnay (Maine-et-Loire) en 1999 sans laisser de traces.
La disparition de cette femme, qui souffrait de stress professionnel et aurait pu vouloir mettre fin à ses jours, avait déclenché à l'époque d'intenses recherches dans le Maine-et-Loire et dans le nord des Deux-Sèvres.
L'enquête ouverte dimanche depuis la découverte du crâne pour "recherches des causes de la mort" est dirigée par le parquet de Niort qui se refuse toujours à communiquer sur cette affaire.
C'est un pêcheur qui avait extrait le crâne avec son épuisette et aussitôt appelé les gendarmes. Ces derniers, avec l'aide de plongeurs, avaient, dès lundi, commencé à sonder le plan d'eau d'environ 10 hectares pour retrouver d'éventuels autres restes humains.
Mardi, les enquêteurs de la gendarmerie des Deux-Sèvres ont extrait de l'eau une Citroën Berlingo de couleur claire dans lequel se trouvait le corps.