Alain Rousset, président de la région Nouvelle-Aquitaine, était ce jeudi 26 avril dans les Deux-Sèvres pour signer le Contrat du Parc naturel régional du marais poitevin, avec 5,99 millions d'euros à la clé pour développer des projets sur ce territoire emblématique de la Nouvelle-Aquitaine.

Ce contrat du Parc naturel régional, signé ce jeudi à Coulon (Deux-Sèvres), fixe 46 actions à mener, telles qu’un soutien à l’agriculture durable en favorisant l’élevage extensif, la préservation écologique du Marais, la mise en valeur des paysages, et le développement du tourisme notamment fluvial.

Charge à présent au parc, dont le comité syndical comprend entre autres deux régions (Nouvelle-Aquitaine et Pays de la Loire) et trois départements (Deux-Sèvres, Charente-Maritime et Vendée), de mettre en œuvre ses projets. L’enveloppe pour y arriver est de 5,99 millions d’euros.

Ces dernières années, le parc s’est déjà investi dans le renouvellement des frênes têtards, arbres vieillissants et emblématiques, et dans la réhabilitation de la réserve naturelle de la baie de l’Aiguillon.

Quatre ans après avoir retrouvé son label Parc naturel régional, le Marais Poitevin va pouvoir, grâce à ce contrat, continuer son travail de préservation et de penser à de nouvelles conquêtes : une reconnaissance par l’Unesco de son patrimoine et l’attribution du label Ramsar, dont le but est d’enrayer la disparition des zones humides et de favoriser leur conservation.

Dans un communiqué, la région Nouvelle-Aquitaine rappelle que le territoire compte déjà quatre Parcs naturels régionaux : Landes de Gascogne, Marais-Poitevin, Millevaches-en-Limousin, Périgord-Limousin. Un cinquième est en cours de création, celui du Médoc. La région "ambitionne d'en faire émerger deux autres : Montagne Basque et Gâtine Poitevine."


Manifestation des opposants au projet
de retenue de substitution dans les Deux-Sèvres

Plusieurs personnes se sont rassemblées à l'occasion de la venue du président de région pour dénoncer le projet de réalisation de retenues de substitution dans les Deux-Sèvres, qualifiées de "bassines" par les opposants. Le collectif "Bassines, non merci !" était à Coulon avec un cercueil déposé dans une barque. Sur ce cercueil, on pouvait lire : "Ci-git le Parce naturel du Marais Poitevin". D'autres manifestants on brandit des banderolles sur lesquelles étaient inscrits entre autres : "pas d'eau, pas de poissons !"

 

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