Le centre hospitalier de Niort est prêt pour accueillir le pic des malades du coronavirus

À Niort (Deux-Sèvres), le centre hospitalier se réorganise pour faire face à une arrivée de patients atteints du coronavirus. À ce jour (mercredi 25 mars), une seule personne est en réanimation en unité Covid-19, dans un état grave. Huit autres sont hospitalisées et suivies.
 

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À ce jour (mercredi 25 mars), une seule personne est en réanimation en unité Covid-19, dans un état grave. Huit autres sont hospitalisées et suivies. Neuf personnes sont en attente de résultats.
Dès les urgences, les services ont été réorganisés dans deux unités, selon leur état. Une troisième unité pourrait voir le jour si besoin. Un maximum de 18 patients pourraient être accueillis en cas de Covid-19 confirmé, sous assistance respiratoire et sous surveillance. Avec près de 800 à 900 appels par jour au Centre 15 (contre 300 habituellement), l'équipe a été renforcée avec deux médecins régulateurs supplémentaires.

Niort participera à l'étude clinique Européenne

Le centre hospitalier de Niort fera partie des centres qui vont accueillir des patients qui participeront à l'étude clinique européenne dans l'utilisation de l'hydroxychloroquine, [dérivé de la chloroquine, un antipaludéen]. L'utilisation de ce médicament est défendue par le professeur Didier Raoult (médecin de Marseille).
Cette étude portera sur 3.200 patients en Europe, dont 1.300 patients de 28 centres en France (dont celui de Niort). Le docteur Simon Sunder indique "qu'il faut du monde pour montrer que ça marche ou que ça ne marche pas".

Suffisament de masques en stock ?

L'Hôpital de Niort possède un stock raisonnable de masques qui a permis à tous les personnels de porter de masque en continu. Tout est fait pour économiser au maximum et optimiser leur utilisation. Les stocks ne sont pas inépuisables. Pour le moment, l'hôpital Niortais reçoit des livraisons hebdomadaires régulières.

En limitant les contacts entre les gens, on favorise la non circulation du virus. Il faut vraiment réaffirmer le confinement au maximum.

Dans le grand ouest de la France, selon certaines modélisations, le pic épidémique est attendu entre le 6 et le 16 avril. A Niort les équipes soignantes essaient d'anticiper au maximum, en se mettant aussi dans le scénario "du pire" pour ne pas avoir à subir au dernier moment une arrivée massive de patients malades.

Quand on fait un test, il faut que le résultat soit fiable.

Sont testés en priorité les personnes qui sont hospitalisées, et les cas graves. A cela est associé un scanner. D'après les médecins, on sait aujourd'hui que ces tests sont fiables entre 40 et 70%. Ici à Niort, on teste les personnels hospitaliers, les femmes enceintes au troisième trimestre et puis les personnes dans les établissements médicaux sociaux (Ehpad…).
 
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