Debut janvier, un élevage de 4 700 dindons était décimé par le virus H5N8 de la grippe aviaire à la Chapelle-Bâton dans les Deux-Sèvres. L'éleveur vient d'apprendre par une lettre des services vétérinaires qu'il ne serait pas indemnisé.
Les services vétérinaires explique à cet éleveur qu'il ne touchera pas d'indemnisation car ces dindons, 4 700 au total, n'ont pas été abattus sur ordre de l'administration mais sont morts de la grippe aviaire (H5N8) le 25 décembre dernier.
Patrice Bonnet estime à 80 000 euros le préjudice financier après la perte de tous ses animaux. Aujourd'hui, il n'a plus de trésorerie et ne peut pas reprendre son activité car il n'a pas encore obtenu le feu vert de la préfecture, la désinfection des locaux n'étant pas encore complètement terminée.
De son côté, la préfecture des Deux-Sèvres indique qu'un dispositif d'indemnisation pour pertes économiques est à l'étude au ministère de l'Agriculture.
Anne-Marie Baillargé, Stéphane Hamon et Josiane Etienne ont rencontré Patrice Bonnet sur son exploitation à la Chapelle-Bâton :
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