En volley, le championnat de Ligue A reprendra dans deux semaines. En attendant, les équipes peaufinent leur préparation, comme l'Alterna Stade poitevin et le Paris volley, venus se tester à Niort ! Dans les rangs parisiens se trouve une étoile montante du volley, Anatole Chaboissant, originaire des Deux-Sèvres.
Pour la première fois de sa carrière, le deux-sévrien Anatole Chaboissant découvre un nouveau club de volley. Il était arrivé en Loire-Atlantique après le Pôle France. Après deux saisons à Nantes, il s'envole, décontracté, mais heureux, vers l'équipe de Paris Volley.
Comme à la maison
Pour ses premiers pas dans ce nouveau club, le volleyeur jouera deux matches de préparation face à Poitiers. Si le capitaine du Paris Volley ne les joue pas à domicile, c’est tout comme. "Ce gymnaste, je le connais depuis que je suis tout petit, depuis que j'ai trois ans. Donc c'est beaucoup d'émotion de revenir avec un autre club contre une autre équipe, ça fait ressortir beaucoup de choses. Ça me rappelle énormément de souvenir", raconte-t-il.
Ça faisait cinq ans qu’Anatole Chaboissant n’avait pas joué à Niort, son premier club avant de devenir pro. Alors quand le passeur et ses coéquipiers se prêtent au jeu avec les jeunes pousses niortaises, forcément, ils envoient du rêve. "C'était intense", souffle un jeune garçon. "Ma passion, c'est le volley, du coup, jouer avec des professionnels, c'est incroyable", déclare une autre élève.
Un joueur "extrêmement intelligent"
À 14 ans, il faisait partie des meilleurs joueurs français de sa catégorie. Quelques années plus tard, du haut de ses 21 ans, le Deux-Sévrien s’apprête à entamer une nouvelle saison avec le Paris Volley, venu se tester face à l’Alterna Stade Poitevin, avant la reprise du championnat. Deux matches amicaux, où les performances d’Anatole sont scrutées de près.
Pour son nouvel entraineur Nikola Matijasevic : "C'est un joueur extrêmement intelligent. Il a des mains en or, c'est la maman qui lui a donné ça, car ça s'apprend très difficilement. On peut l'améliorer, mais à a ce point non".
Car chez les Chaboissant, le volley, c'est une affaire de famille ! Une passion transmise d’une génération à l’autre grâce à un père ancien président de club et une mère joueuse de haut niveau."J'ai joué à très haut niveau pendant 15 ans. Tout le monde me dit que mon fils a pris de moi, mais il avait déjà le talent au départ. Après, il a aguerri ça avec l'expérience de la technique", souligne sa mère, Béatrice.
Sa sœur Calypso ajoute : "Au début, on était un petit peu au même niveau. On essayait de faire des petites compétitions entre nous deux mais là forcément, il a plus d'essor et il a beaucoup plus explosé que moi, mais je suis vraiment très fière de lui".
Prendre de l'expérience
Élu meilleur jeune joueur de Ligue A l’an dernier, avec Nantes-Rezé, Anatole Chaboissant va devoir confirmer son statut, dans une équipe parisienne renouvelée. "Je vais devoir prendre du temps de jeu, de l'expérience, car c'est seulement ma troisième saison professionnelle. Progresser en termes de condition physique aussi, ça va être important pour moi, pour le futur et pour aider l'équipe", précise Anatole.
Premier test le 28 septembre prochain pour la reprise du championnat, face au Plessis-Robinson.