Geneviève Gaillard, députée PS sortante de la 1ère circonscription des Deux-Sèvres, a annoncé son soutien à Alain Piveteau et Monique Johnson, candidats du collectif Champ Libre, aux législatives de juin prochain. Elle demande également à la candidate du PS, Elodie Truong, de se retirer.
L'ancienne maire de Niort justifie cette décision par la nécessité de répondre à la demande de renouvellement exprimée par de nombreux citoyens et pour donner, selon elle, plus de chances à la gauche de gagner ces élections.
"Ces candidats sont nouveaux, audacieux. Ils sont issus d'un collectif de personnes inscrites ou pas à des partis politiques variés et de citoyens lambda qui ont décidé de s'engager" estime Geneviève Gaillard.
Sévère avec le parti politique auquel elle appartient, la députée sortante ajoute que le PS n'est plus en mesure de gagner aujourd'hui.
Je pense que le PS aujourd'hui est malheureusement dans une situation où il n'est plus en capacité de pouvoir gagner les élections de manière flagrante
C'est pourquoi elle demande à Elodie Truong de se retirer au profit d'Alain Piveteau, son ancien suppléant et adjoint à la mairie de Niort, et de Monique Johnson, l'élue écologiste, aujourd'hui représentants de Champ Libre. Geneviève Gaillard a aussi adressé cette même demande de retrait à Nathalie Seguin. Une requête refusée par la candidate de la France Insoumise dans la circonscription.
Qui sont les candidats de Champ Libre ?
Alain Piveteau (ex-PS) et Monique Johnson (EELV), conseillers municipaux niortais d'opposition de gauche, se présentent pour le collectif niortais Champ Libre aux élections législatives des 11 et 18 juin. Ils veulent placer leur candidature en dehors des partis politiques traditionnels et défendre "une gauche de société plutôt qu'une gauche de parti". Champ Libre regroupe notamment des hommes et des femmes venant du Parti de Gauche, d'EELV 79, parfois du Parti Socialiste mais aussi des gens issus du monde associatif. Dans un communiqué publié sur Facebook, le collectif affirme "s'opposer très clairement au projet néo-libéral d'Emmanuel Macron" et affirme "vouloir faire renaître la démocratie par le bas, faire naître la VI république avec le Forum citoyen, sans attendre un salut venant d'en haut".