Des anciens salariés de BRM Mobilier, demandent réparation, ce lundi, devant le Conseil des Prud'hommes. Ils dénoncent les conditions de leur licenciement qui remonte à 2016. L'entreprise de Bressuire avait fait faillite suite à une escroquerie d'1,6 millions d'euros.
C'est un nouveau rebondissement dans le feuilleton BRM Mobilier, cette entreprise de Bressuire qui a fait faillite il y a cinq ans après une retentissante arnaque.
Ce lundi, 26 des 44 salariés licenciés suite à la liquidation judiciaire de l'entreprise en 2016, demandent des dommages et intérêts devant le Conseil des Prud'hommes.
Les salariés reprochent à la maison mère, le groupe Mecaseat, de ne pas avoir préserver les emplois. BRM Mobilier apparteanit au groupe financier belge MecaSeat via la SPCM.
"La loi n'a pas été respectée, il est fondamental que le droit puisse être appliqué dans son intégralité sans user de manoeuvres, il faut que tout le monde y compris les maisons mères, prennent leurs responsabilités face aux situations désastreuses que vivent les salariés" s'est insurgée ce matin, Sarah Djabri, l'avocate des salariés.
Le jugement sera rendu le 15 décembre.
Maître Sarah Djabri, avocate des ex-salariés de BRM Mobilier, invoque le droit au travail :