A la frontière du Limousin et du Périgord, la petite commune sur le déclin il y a une dizaine d'années a décidé de tout miser sur le respect de l'environnement.
Pari gagné, elle a retrouvé sa vitalité et son attractivité.
C'est Gilbert Chabaud, le maire, qui a parié sur le bio pour redonner vie à sa commune qui partait à la dérive, victime comme beaucoup d'autres de la désertification rurale.
Tout a commencé avec l'abandon des pesticides mais ce n'était qu'un début.
Aujourd'hui, de nouvelles familles s'installent.
Une école fermée en 2006 accueille à nouveau des enfants. Elle va même s'agrandir.
Un peu partout dans le village les volets fermés se sont rouverts.
Des stages de permaculture attirent des stagiaires de la France entière.
Une épicerie bio fait connaître et commercialise les produits des producteurs locaux.
Un gîte a ouvert ses portes et la commune envisage d'accroître significativement son indépendance énergétique.
Un succès qui n'est pas loin d'inquiéter certains habitants du village : il ne faudrait pas que la population croisse trop vite, faute de perdre tout ce qui fait une qualité de vie retrouvée.