Embargo militaire : le poudrier Eurenco de Bergerac craint pour l'emploi

C'est un effet collatéral de la lutte contre le terrorisme. L'Allemagne a décrété un embargo sur ses livraisons de poudre vers la Société nationale des poudres et des explosifs dont la filiale Eurenco à Bergerac livre l'Arabie Saoudite. L'emploi devrait être impacté

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L'usine Eurenco de Bergerac est une filiale de la Société nationale des poudres et des explosifs. Elle est spécialisée dans la fabrication robotisée de charges explosives militaires. Elle produit chaque année environ 450 000 pièces explosives dont un tiers est destiné à l’Inde, les autres acheteurs principaux étant l’armée française et l’Arabie Saoudite.

Un embargo qui touche Bergerac​


Et c'est là que le bât blesse, l'Allemagne estime en effet que l'Arabie Saoudite est trop proche des groupes terroristes dont Daech. Elle a récemment décrété un embargo sur ses livraisons d'armes directes ou indirectes à ce pays.
Le site de Bergerac qui travaille avec l'Arabie Saoudite est donc directement concerné. L'Allemagne a décidé de stopper ses livraisons de poudre à Eurenco. Conséquence, l'usine va sûrement devoir réduire sa production et limiter dans un premier temps son emploi d'intérimaires a-priori dès le mois de mai. Eurenco est donc suspendu pour l'heure à la géopolitique car il lui est techniquement impossible de s'alimenter rapidement en poudre ailleurs pour des questions de norme et de sécurité.

Alerte lancée au Président de la République


L'usine emploie 180 salariés. La réduction d'activité pourrait concerner une trentaine d'intérimaires dans un premier temps, mais les syndicats craignent un impact également sur les titulaires. Ils ont envoyé un courrier au ministre des Armées, au Président de la République et aux élus locaux dans l'espoir d'influer sur la position de l'Allemagne. Pas sûr que quelques emplois intérimaires soient suffisants pour infléchir la position de l'Allemagne sur le sujet...



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