Le collectif Vélorution périgourdine qui promeut le vélo à Trélissac a ouvert son atelier vélo participatif en mai 2016. Il attire désormais beaucoup de monde chaque samedi après-midi. Un succès auprès des demandeurs d'asile notamment.
Un atelier en roue libre où les vélos sont à adopter. Ouvert depuis un an, l'association vélo participatif de Trélissac attire nombre de Périgourdins mais aussi des migrants soudanais syriens ou afghans présents sur l'agglomération.
"Ils ont beaucoup de démarches à accomplir. La possibilité de se déplacer sur l'agglomération fait partie de leur capacité d'intégration. Plus on leur permettra d'être mobile, plus leur intégration se fera rapidement. Cela permet d'aller aux cours de français, de faire des démarches administratives, d'avoir un suivi médical", explique Olivier Georgiadès, membre du collectif Vélorution périgourdine.
Jules, dont le vélo doit être révisé, raconte : "Dès qu'il y a un problème, je me rends là [à cette association, NDLR]. Cela me sert pour mes déplacements, le dimanche surtout lorsqu'il n'y a pas de bus, pour aller à l'église par exemple".
Les vélos proviennent de la déchetterie ou des particuliers. L'atelier collaboratif permet à tout un chacun de les réparer gracieusement. Ainsi 5 à 10 vélos rentrent et sortent chaque semaine.
"Pour avoir un ordre d'idée, de juin à décembre de l'année dernière, on a dû récupérer une cinquantaine de vélos. Et de janvier à aujourd'hui, nous sommes déjà à 70 vélos", témoigne Xavier Daniel, bénévole de l'atelier vélo participatif.
"Le bouche à oreille a beaucoup fonctionné parmi les demandeurs d'asile qui ont trouvé là une vraie solution à leurs problèmes de mobilité", affirme Olivier Georgiadès.
L'atelier est ouvert tous les samedis après-midi pour le bonheur de tous de pouvoir circuler librement.