Dordogne : de nouvelles restrictions d'eau dans le département en alerte sécheresse

Le préfet a placé la Dordogne  en alerte sécheresse - niveau 2 et a pris aujourd'hui de nouvelles mesures pour limiter les prélèvements d'eau. Elles concernent les agriculteurs mais aussi les particuliers. 

 Le préfet a détaillé aujourd'hui les interdictions  de prélèvements d'eau destinés aux usages suivants. Ces mesures sont prises jusqu'au 31 août 2019. Elles pourront être abrogées avant cette date si la situation le permet.  

• le lavage des véhicules, hors des installations professionnelles, sauf pour les véhicules
ayant une obligation réglementaire (véhicule sanitaire ou alimentaire) ou technique (bétonnière…) et pour les véhicules d’urgence et de sécurité ;
• le remplissage des piscines privées à usage familial, hormis celles dont la capacité est inférieure à 20 m3. Cette disposition ne s’applique pas aux piscines maçonnées en cours de construction pour des raisons techniques liées aux travaux ;
• l’arrosage des terrains de golf de 8 heures à 20 heures ;
• l'arrosage des terrains de sport de toutes natures, sauf homologués ;
• l’arrosage des pelouses, des espaces verts publics et privés, des jardins d’agrément et des  jardins potagers de 8 heures à 20 heures ;
• les entretiens annuels des réservoirs d’eau potable nécessitant vidange puis remplissage sont reportés ;
• les fontaines publiques en circuit ouvert doivent être fermées.

Les restrictions portent sur les usages publics ou privés de l’eau non sanitaires, non alimentaires et non prioritaires. Elles concernent les prélèvements à usage domestique réalisés à partir de forages, puits privés ou directement dans les eaux superficielles et ceux réalisés à partir du réseau d’adduction d’eau potable.


Anticiper la dégradation du niveau des nappes


La Dordogne connaît cette année un déficit pluviométrique important conduisant à prendre des mesures de restrictions. La période hivernale est normalement propice à la recharge des nappes phréatiques qui s’achève au printemps. Or l’hiver 2018-2019 a présenté un déficit pluviométrique de 20 à 30 % par rapport à la normale. Il n’a donc pas été suffisamment pluvieux pour permettre aux nappes de revenir à leur niveau normal au printemps.
Ainsi, le département enregistre, par endroit, un seuil d’étiage historiquement bas et les éventuels événements pluvieux ou orageux ne sont pas de nature à améliorer rapidement la situation.
Un niveau aussi bas peut faire apparaître des risques divers majeurs :
- les polluants éventuellement rejetés en rivière sont alors plus concentrés
- les risques liés au manque d’oxygène et à l’augmentation de la température de l’eau mettent en péril les écosystèmes aquatiques
- le manque d’eau peut impacter les usagers et les industries du département







 
 


 

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