Alors que l'élevage ovin est en déclin dans le département, le pastoralisme des brebis compte des adeptes sans que cette pratique ne rentre en concurrence avec l'agriculture.
En moins de 48h une centaine de brebis est capable de débroussailler un hectare de terre. L'intérêt du pastoralisme est donc évident. Et dans le sarladais, il fait des adeptes.
"Les sous-bois étaient encombrés. On ne voyait plus la lisière opposée. Maintenant on la voit" raconte Thierry Delpech, berger à Proissans.
La brebis débrousaille, tout simplement. Ainsi elle permet d'entretenir des sols qu'ils soient destinés à l'arboriculture ou à l'hôtellerie.
"Les moutons nous aident à entretenir les parcelles dans les noyeraies mais aussi dans les bois. La transhumance aujourd'hui est importante car je veux restaurer du petit patrimoine enfouit dans ces bois de pierres sèches", explique Marie-Rose Ampoulange propriétaire du Domaine de la Rhonie à Meyrals.
L'intérêt de pratiquer le pastoralisme en Dordogne est lié au fait qu'il n'y a pas de montagne et donc pas de changement de températures d'une zone à l'autre. Ainsi les troupeaux peuvent aller et venir toute l'année.
Voyez le reportage de Bruno Ardouin et Jean-Louis Zahnd :