Municipales 2020 : débat entre les candidats de Sarlat mercredi 11 mars à partir de 21 heures sur France 3

Jean-Jacques de Peretti vise un sixième mandat. Maire depuis 31 ans, il repart avec un colistier LREM. Face à lui, l'un de ses anciens adjoints, un jeune gaulliste, et une liste d'union de la gauche - verts tentent de jouer la carte du changement. Ils débattent ce 11 mars sur France 3 Périgords.

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Le débat


Constat quasi-unanime des opposants au candidat maire-sortant, il faut sortir du tout-tourisme, qui génère de l'emploi précaire, et s'occuper davantage des sarladais dont 17% vivent au-dessous du seuil de pauvreté.

Autre constat, la circulation problématique, surtout en été. D'où la nécessité de modifier le fonctionnement du Sarlabus et de clarifier les tarifications du stationnement.

Enfin, le projet de piscine couverte, véritable serpent de mer sarladais a fait l'objet de vives critiques de la part des nouveaux candidats.

Autant d'accusations auxquelles Jean-Jacques de Peretti a répondu par la longue liste des réalisations dans la commune tout au long de ses mandats successifs et par des argumentaires précis, notamment sur les mécanismes de financement.

Basile Fanier propose de s'attaquer au problème de l'emploi "à l'année" par opposition à l'activité traditionnellement saisonnière et touristique de la ville, et à la population en perte de vitesse. Une population qui fuit selon lui la pression fiscale. Il propose donc de réduire les gaspillages et de se recentrer sur les dépenses nécessaires.

Michel Kneblewsky souligne une fiscalité excessive qui "repousse" les activités loin du centre ville. Il propose donc de baisser de 10% l'impôt foncier, sur les 6 ans de mandature. Un coût de 110 000 euros annuels selon lui. Chiffre que JJ de Peretti corrigera en l'estimant pour sa part à 1,3 M d'euros. 

François Coq pointe le taux de pauvreté de la ville et parle de l'urgence à sortir de l'emploi précaire généré par l'activité saisonnière en abordant de nouvelles filières. Il apporte également des propositions originales sur la redynamisation du centre ville. 

 



 

Place au débat entre les quatre concurrents pour le fauteuil de maire à Sarlat, la capitale du Périgord noir. Ils sont nos invités le mercredi 11 mars sur France 3 à partir de 21 heures. Autour de Emilie Bersars, ils argumenteront autour de leurs programmes, leurs différences. Les thèmes majeurs sont la place de l'écologie, la revitalisation du centre, la place prépondérante du tourisme. 

Au cour de la campagne, nous avons demandé aux candidats quelles étaient leurs priorités.

Jean-Jacques de Peretti : 37 ans d'expérience, dont 31 en tant que maire

Jean-Jacques de Peretti, le maire de Sarlat depuis plus de trois décennies a laissé planer le doute, mais il a finalement annoncé, sans grande surprise, sa candidature aux élections municipales. L'homme part certes avec un atout indéniable : il connaît sa ville sur le bout des doigts et a eu le temps d'imposer sa patte sur la plus grande partie des dossiers locaux.
Mais à 73 ans, il pourrait aussi souffrir d'un besoin de renouveau de la part de ses concitoyens. Il a donc renouvelé son équipe à 70 %, regroupant plusieurs sensibilités politique de droite comme de gauche, allant jusqu'à recruter le délégué départemental de la République en marche Christophe Najem.

► Les priorités du candidat J.J de Peretti ►

François Coq : "On a toutes nos chances face à Jean-Jacques de Peretti"

C'est une rareté désormais : à Sarlat, la gauche avance unie avec les écologistes. Dans la ville, on n'avait pas vu ça depuis trois décennies. La liste "Ma commune, ma planète", regroupe toutes les sensibilités, des simples citoyens en passant par le PCF, la France Insoumise, le Nouveau Parti Anticapitaliste, Génération(s) et Europe-Écologie-Les Verts. Seul absent, le Parti Socialiste. Derrière l'écologiste François Coq, l'équipe propose un programme vert et solidaire :  revitalisation du centre-bourg, développement des énergies renouvelables et un plan pour fournir en nourriture bio toutes les cantines scolaires de la commune.
 
► Les priorités du candidat F. Coq ►
 

Basile Fanier : " le tourisme c'est bien, mais... "


Il souhaite représenter l'avenir et, de fait, c'est le plus jeune des candidats à se présenter à Sarlat. Jeune, certes, mais avec une petite expérience, un poste de conseiller municipal à Asnières, en banlieue parisienne. Encarté Les Républicains, le jeune homme a tout de même rassemblé au-delà de son parti sans pour autant céder à LREM. Son programme tient essentiellement en une critique de l'existant, une ville qui selon lui ronronne et décline lentement depuis trois décennies et dans laquelle il est urgent de s'occuper du logement, de la circulation, de l'emploi et des finances...

► Les priorités du candidat B. Fanier ►
 

Michel Kneblewski " les Sarladais ont la sensation que leur ville leur échappe..."

L'instituteur a été l'ancien adjoint de Jean-Jacques de Peretti en charge de la jeunesse, du sport, de la vie associative et de la culture avant de remettre sa démission. Une expérience de cinq ans pendant laquelle il dit avoir réalisé que dans cette ville qu'il habite depuis 35 ans, la fiscalité est trop lourde, l'accès aux soins peu lisible, le centre-ville déserté, l'économie en souffrance, l'urbanisme à revoir, les infrastructures sportives et associatives insuffisantes, la démographie en baisse, et la ville enclavée… 

 ► Les priorités du candidat M. Kneblewski ►
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