Après avoir voté la fin de la ligne aérienne Périgueux-Paris, une question subsiste : que deviendra l'aéroport de Bassillac ? La Chambre de commerce et d'industrie, propriétaire du site, propose trois options aux élus du Grand Périgueux.
La sentence est tombée jeudi soir après le vote des 95 élus du Grand Périgueux : la liaison aérienne Périgueux-Paris, utilisée depuis 2008 par la compagnie Twin Jet, connaîtra son dernier vol le 30 juin. Christophe Fauvel, le président de la Chambre de commerce et d'industrie, propriétaire du site, prend acte de cette décision "relativement prévisible étant donné le volume d'argent public consacré à cette ligne." Avec cinq passagers en moyenne sur chaque vol, cette ligne quotidienne est largement déficitaire. Elle coûte plus d'un million d'euros par an aux contribuables.
Maintenir l'activité aérienne
La CCI compte proposer trois options aux élus. La première solution consiste à fermer l'aéroport et vendre le terrain. La plateforme occupe actuellement 70 hectares à l'est de Périgueux. La Chambre de commerce réfléchit aussi à poursuivre l'activité aérienne et à y ajouter d'autres activités économiques. Le site pourrait également continuer de fonctionner sous la gestion du Smad, le Syndicat mixte air Dordogne, qui gère déjà l'aéroport de Bergerac. Les deux dernières options sont privilégiées par Christophe Fauvel. Elles pourraient d'ailleurs être combinées pour créer un nouveau modèle économique.Pour choisir au mieux le projet de reconversion de l'aéroport, la CCI pense rallonger de six mois la convention d'exploitation avec le Grand Périgueux.
Aujourd'hui, dix personnes travaillent encore sur le site de l'aéroport de Bassillac."Il s'agit de faire les choses proprement pour le personnel de la plateforme et de trouver ensemble une solution favorable à un maintien de l'activité aéroportuaire sur Périgueux", assure Christophe Fauvel.