A Bergerac, l'abattoir rouvrira le 3 février prochain

Le bâtiment avait brûlé lors d'un incendie le 13 janvier dernier. Les professionnels étaient inquiets. De l'amiante avait été dispersée. Bonne nouvelle, l'abattoir de Bergerac pourra rouvrir le 3 février. 
 

Le 13 janvier dernier,  800 mètres carrés s'étaient embrasés. Dix-sept jours plus tard, les restes calcinés n'ont pas été débarrassés. Le nettoyage prend plus du temps que prévu. Des résidus de fibre d'amiante se sont mélangés aux fumées pendant l'incendie.
 



L'inspection du travail a donc bloqué la reprise de l'activité de l'abattoir municipal. Sébastien Lagarde emploie 17 salariés. Sa société, située juste à côté du site,  a du provisoirement trouver un autre abattoir.

Tout le monde s'est mobilisé. Notre équipe joue le jeu pour pouvoir livrer nos clients. C'est ce qui compte. Nous, on fait abattre à Villeneuve-sur-lot dans le Lot-et-Garonne. Mais si l'abattoir de Bergerac ne reprend pas, on va avoir du mal à rester dans les clous.


L'économie bouchère fait travailler plus de 20 personnes sur place. Pour éviter de longues procédures administratives, le maire de la ville, Daniel Garrigue, a signifié son désarroi au préfet : 

Il y avait des problèmes de fibres d'amiante et des problèmes de benzène liés à l'incendie. Il faut vraiment qu'on ait la certitude que ces risques ont été écartés. 

Depuis, les services missionnés par l'Etat ont jugé le taux d'amiante assez faible. Suffisamment pour débloquer la situation, comme le confirme Stéphanie Monteuil, Sous-préfète de Bergerac. 

Une entreprise vient d'être mandatée pour réaliser le désamiantage à l'extérieur. Concernant l'intérieur de l'abattoir, il n'y a aucune difficulté pour que les salariés puissent y travailler. 


L'abattoir bergeracois rouvrira ses portes lundi 3 février. 
 
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