Dordogne : le combat d'une mère pour récupérer ses filles enlevées au Liban

Depuis le 20 août, Clémence Rouher est à Beyrouth, au Liban. Elle tente par tous les moyens de récupérer ses filles, Yasmine et Salomé, enlevées par leur père en avril dernier. 
 

La vie de Clémence Rouher, journaliste à France 3 Périgords, bascule le 08 avril 2018. Ses filles, Yasmine et Salomé, âgées de 12 et 9 ans, sont enlevées par leur père à la sortie de l'école. L'homme profite d'un droit de visite pour les emmener au Liban, son pays natal. Depuis, Clémence remue ciel et terre pour ramener ses enfants en France. 

Pourtant, cette situation n'aurait jamais dû arriver. Depuis 2011, 16 décisions de justice ont toujours confirmé que le droit de garde des enfants revenait à Clémence Rouher. Par ailleurs, le père des enfants a été condamné à 6 mois de prison ferme pour non représentation d'enfants et abandon de famille. 

Une "bête" erreur administrative... 

Face aux agissements du père, Clémence redoutait légitimement l'enlèvement de ses enfants. Dès 2012, elle obtient et met en place une interdiction de sortie du territoire français. Une interdiction reconduite systématiquement par un juge des affaires familiales. Avec de tels dispositifs, comment Yasmine et Salomé ont-elles pu quitter le territoire national ? La raison : une "bête" erreur administrative. L'interdiction de sortie du territoire n'avait pas été ajoutée au registre national. 

Un mandat d'arrêt international lancé

Depuis le 23 avril 2018, le père des enfants est sous le coup d'un mandat d'arrêt international. En France, il encourt jusqu'à trente ans de réclusion. Or, le Liban n'ayant pas ratifié la convention de La Haye sur la protection des enfants, Clémence se retrouve dans une impasse. 

Jamais sans mes filles

Le 20 août dernier, après six mois passés loin de ses enfants, Clémence s'envole pour Beyrouth. Là-bas, elle se heurte aux juges du tribunal de l'église orientale. Car au Liban, pays aux 18 confessions, les affaires familiales sont confiées aux tribunaux religieux. Depuis, cette mère courage a réussi tant bien que mal à revoir ses filles. Elle a obtenu un droit de visite : quatre à sept heures hebdomadaires, au presbytère, sous l'étroite surveillance du père. 

Un témoignage poignant

Ce matin, Clémence Rouher était l'invitée de la rédaction de France Bleu Périgord. Un témoignage à réécouter ici

Une cagnotte

Les démarches entreprises par Clémence Rouher sont coûteuses. Pour l'aider à collecter de l'argent, une cagnotte a été mise en place. 
 
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