Bilan et perspectives : après leur "carton plein" aux dernières législatives, les quatre députés de la République en Marche dressent un premier bilan d'étape, 5 mois après leur élection. Parallèlement, le mouvement nouveau-né s'organise et se structure...
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Les Marcheurs de Dordogne font une pause 5 mois après leur élection le temps d'un bilan
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©France 3 Périgords
Elle s'appelle Chrystelle Gardette et comme nombre d'élus de La République en Marche c'est une inconnue de la scène politique. A 48 ans, cette conseillère principale d'éducation, par ailleurs secrétaire de l'association France-Géorgie, devient pourtant l'une des figures incontournables de l'échiquier politique en Dordogne. Seule candidate à se présenter, elle vient d'obtenir le poste de référente de La République en Marche dans le département. Entourée d'une dizaine de personnes, elle aura en charge de coordonner les actions du tout nouveau groupe et les relations avec les comités locaux et les sympathisants. Une équipe de bénévoles autant que possible représentative, l'assure t'on, du paysage socio-professionnel et de l'ensemble des circonscriptions du département. Une cellule "éthique et médiation" a même été créée pour éviter toutes tensions entre les près de 2 000 adhérents que revendique le groupe en Dordogne. Bref, le mouvement s'organise et se structure pour faire face aux dossiers à venir et prendre pleinement sa place sur la scène locale.
La nouvelle équipe "support" départementale du mouvement République en Marche en Dordogne, Chrystelle Gardette en tête
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© France 3 Périgords - Bertrand Lasseguette
Les nouveaux députés Jean-Pierre Cubertafon, Michel Delpon, Jacqueline Dubois et Philippe Chassaing savent qu'ils ont bénéficié de l'élan national et qu'ils ont intérêt à prendre le rythme pour être efficaces et durer. Avec deux jours de présence à l'assemblée, les mardis et jeudis, les semaines sont souvent trop courtes et il faut faire des choix pour être présents sur les dossiers locaux tout en répondant aux exigences de la charge au niveau national. Si tous s'accordent à dire qu'ils sont exaltés par l'exercice, ils reconnaissent également qu'il est harassant et qu'ils souffrent de ce tiraillement entre le terrain local pour lequel ils se sont investis et les charges nationales