Si les conditions météo mettent à la peine les semis d'hiver et les fourrages, les noix, elles se portent plutôt bien. Bien mieux que l'an dernier en tout cas. La récolte promet d'être belle malgré la tempête de juillet pendant laquelle 7 000 arbres ont été arrachés. Illustration à St Pantaly d'Ans
Tout n'est jamais totalement parfait. Un peu d'humidité supplémentaire aurait permis aux noix du Périgord de perdre leur bogue dans de meilleures conditions. Mais les fruits sont mûrs et abondants, prêts à être ramassés.
Des franquettes AOC qui ont tout de même souffert de la tempête du 4 juillet. On estime que 7 000 noyers ont été touchés, déracinés ou fendus. Ils ont dû être arrachés et la plantation de jeunes arbres ne donnera pas avant plusieurs années. D'autre part, la tempête a fait que beaucoup de noix tombées au sol ont été perdues.
Heureusement cette année s'annonce malgré tout de même abondante et devrait permettre d'alimenter suffisamment le marché, notamment à l'export où la qualité du fruit de Dordogne le rend particulièrement attendu.
Une politique que les nuciculteurs aimeraient réorienter en repartant à la conquête du marché national et local. Rien de plus logique en effet que de privilégier à nouveau le circuit court et de tenter de mettre fin à cette distorsion artificielle qui fait exporter nos noix à l'étranger alors que nous importons des fruits étrangers...
Encore faut-il que le consommateur français redécouvre les bienfaits de la consommation de noix. Ce fruit sec à coque dure est un concentré de protéines de haute qualité, antioxydants, glucides, oméga-3, vitamine E et minéraux multiples qui aide également au transit. Excellente pour les performances mentale, la noix agit aussi sur la santé cardiovasculaire et serait même bénéfique à l'estomac.
Bref, la noix arrive, c'est le moment d'en profiter !