Depuis la fin de semaine dernière, les propriétaires de chevaux sont enfin autorisés à aller s'occuper de leurs chevaux qu'ils soient en prairies ou dans des centres équestres, mais sous conditions
C'est la réponse faite par Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, aux propriétaires de chevaux empêchés par le confinement de se rendre auprès de leurs chevaux, qu'ils soient dans des prés éloignés ou dans des centres équestres. Des propriétaires et des centres équestres pour qui le confinement est tombé au pire moment, celui où l'activité devait reprendre avec le retour des beaux jours (lire ci-dessous ▼)
Depuis ce 24 avril, les propriétaires de chevaux peuvent donc à nouveau se déplacer dans leurs prés ou dans les centres équestres pour "aller nourrir, soigner ou assurer l’activité physique indispensable à leurs animaux". Pas question pour autant donc de partir en balade, ou de se rendre dans son centre équestre préféré pour se détendre, si par exemple le centre en question peut assurer lui-même les soins nécessaires à votre animal préféré.
Si vous devez donc impérativement aller vous occuper de vos animaux, il faut remplir l’attestation de déplacement en cochant le "motif familial impérieux" (sic).
Pas question non plus de débarquer dans votre centre équestre à l'improviste. Les consignes ministérielles sont claires : conformément au décret du 23 mars 2020, les centres équestres ne peuvent toujours pas accueillir du public. Et pour vous recevoir, ils doivent être en mesure de "mettre en place des plannings d’accueils et toutes les mesures sanitaires et de distanciation sociale adaptées à la configuration des lieux pour leurs employés et les propriétaires présents". Pas toujours simple pour des centres privés de personnel par exemple.
Reste que cet assouplissement va permettre de lever partiellement le confinement de nombreux chevaux privés des soins de leurs propriétaires, sans pour autant résoudre la problématique des centres équestres privés de ressources depuis le début du confinement, et donc des moyens d'entretenir leurs pensionnaires.
Pour cela, des mesures financières de soutien ont été annoncées par le gouvernement, mais la diversité des situations va sans doute rendre difficile le retour à l'équilibre des structures les plus fragilisées.