Servanches (24) : du plomb dans l'air pour l'anniversaire

©France 3 Périgords

Décidemment, le Ball Trap pose problème à Servanches. Samedi le Périgord Shooting Club a fêté son 1er anniversaire par une nouvelle journée de tir.  De quoi remonter les riverains, toujours excédés par les nuisances... Visiblement le ball trap n'est pas un sport de détente pour tout le monde !

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Le site créé par Benjamin Tranchant, vice-président du groupe des casinos Tranchant, s'étale sur 40 hectares et dispose de 110 lanceurs et de 48 postes de tir à l'ouest du département de la Dordogne. Un site, selon les amateurs de Ball Trap, unique dans tout le sud-ouest par sa qualité et la longueur de son parcours, près d'une centaine de kilomètres.
Mais aussi un site inévitablement bruyant. Les détonations s'entendent à plusieurs kilomètres à la ronde, jusqu'à l'abbaye d'Echourgnac. Et quand le Perigord Shooting Club réunit ses adhérent pour une journée de détente, les riverains commencent à stresser. D'abord il y a le bruit, qui fait sursauter, mais certains se plaignent aussi du plomb, qui pollue les environs. Et plus question de se promener, les jours d'activité, aux alentours du parcours de chasse.


Du côté des tireurs, on rétorque que le terrain de jeu se situe dans un endroit bien placé, au milieu des bois, pas dans une ville au milieu des maisons. Et à ceux qui craignent la pollution des nappes phréatiques par les projectiles, on indique que le plomb se disperse en forêt, et qu'il n'y a donc pas de pollution de l'eau. 
N'empêche, le torchon brûle. Déjà, des administrés regroupés dans un collectif avaient fait appel à la préfecture et demandé au maire Jacques Faurie d'exercer son pouvoir de police pour stopper l'activité. Mercredi dernier ils ont même, symboliquement, occupé la mairie. Mais rien n'y fait, samedi dernier, le site de tir a tout de même fêté (bruyamment) son premier anniversaire.
Une table ronde aura lieu le 23 mai prochain à Servanches en présence des services de l’État, du Collectif de Servanches et du Périgord shooting club. Pour le collectif, un seul cible : la fermeture pure et simple du site de tir.

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