Dans le laboratoire départemental de la Dordogne est concentrée la quasi-totalité des tests réalisés pour le coronavirus. Véritable petite usine qui tourne à plein régime... et sous haute surveillance

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Grippe Aviaire, Covid, Tuberculose bovine : les tubes à essai qui se trouvent dans cette ligne de bâtiments provisoires à Coulounieix-Chamiers ne sont pas anodins. Ils contiennent des échantillons de ce que les agences de santé, qu'elles soient humaines ou animales, redoutent le plus. Virus et bactéries dangereux qu'il convient de garder sous haute surveillance.
Quotidiennement, ce sont 700 écouvillons que l'on teste ici. Ils ont été prélevés aussi bien dans les laboratoires que dans les hôpitaux de Dordogne. Pour les tester depuis début avril, une équipe d'une dizaine de personnes a été constituée notamment par réaffectation. Elle œuvre non-stop, sept jours par semaine. Il a fallu également se doter de machines supplémentaires.

Seuls, les laboratoires privés ne suffisaient pas à répondre à la demande. Le laboratoire départemental est aujourd'hui un point clé pour subvenir aux besoins de test dans le département. C'est sa puissance d'organisation qui a permis d'obtenir, au plus fort de la demande, un délais d'obtention de résultat de 24h seulement.

Une réactivité dûe à une longue pratique face à des crises sanitaires majeures, bien que principalement jusqu'alors dans le secteur animal. Grippe aviaire ou tuberculose bovine l'ont contraint à s'adapter à une très forte demande sur de grands volumes en peu de temps. Exactement ce qu'il fallait pour le coronavirus humain. 

Pour tester les prélèvements, on inactive le virus potentiel dans un premier temps avant d'en extraire le génome. C'est la plus longue partie du test réalisée à la main, alors que le reste du processus est automatisé.

Un robot se charge ensuite de multiplier ce génome afin de le rendre détectable. Ces tests validés techniquement doivent ensuite être interprétés par des médecins biologistes agréés. 

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