Son absence a été constatée mercredi après-midi mais le détenu se serait échappé plusieurs heures plus tôt. Ce jeudi 1er septembre, l'homme reste introuvable.
Un détenu de la maison d'arrêt de Périgueux (Dordogne) a pris la fuite. L'alerte a été donnée mercredi 31 août dans l'après-midi.
Le fugitif se serait évadé pendant la nuit. Ce jeudi, il est toujours recherché des services de police.
Il écarte les barreaux de sa cellule
C'est vers 4h du matin que le détenu a pris la fuite. Le jeune homme a réussi à écarter les barreaux de sa cellule qu'il partageait avec un autre détenu, comme le rapporte France Bleu Périgord.
Après sa sortie, les barreaux ont été remis en place après sa sortie. Du deuxième étage de la prison où se trouve sa cellule, il est parvenu à rejoindre une cour de la maison d'arrêt. Le fugitif a profité de tiges en métal installées à l'occasion de travaux pour franchir le mur d'enceinte de la prison.
Des rondes ainsi que l'appel des détenus ont été réalisés par des surveillants dans la matinée mais son absence n'a pas été remarquée.
Toujours selon nos confrères, des tissus mis en boule avaient été dissimulés sous les draps de son lit afin de tromper les surveillants lors de leurs vérifications par le judas de la porte. À la mi-journée, c'est son codétenu qui a récupéré deux plateaux-repas à l'extérieur de la cellule, prétextant qu'il se chargeait de lui apporter.
Condamné en mars dernier
L'homme, âgé de 22 ans, avait été condamné à deux ans de prison en mars dernier pour cinq affaires de produits stupéfiants, délits routiers, violence et outrage.
"Il n'a pas été condamné en Dordogne et n'est pas originaire du département", a déclaré la procureure de la République Solène Belaouar à l'AFP.
L'homme n'est "pas considéré comme dangereux" précise également la magistrate qui ne souhaite pas donner plus de détails sur son profil. La police judiciaire de Périgueux est en charge de l'enquête.
La deuxième évasion de la prison
Cette évasion n'est pas la première de l'établissement depuis qu'elle est une maison d'arrêt.
Le mode opératoire fait d'ailleurs écho à la fuite de deux détenus moldaves en février 2021, qui avaient sciés les barreaux de leur cellule. L'un d'entre eux est toujours en cavale.
Depuis, des grilles en métal devaient être installées aux fenêtres des cellules pour renforcer la solidité des barreaux vieillissants. Mais les travaux n'ont pas encore été faits.