Du 26 au 28 février, Sarlat accueille le 97ème congrès de la Fédération Nationale des Marchés de France. L'occasion pour la profession, qui anime les centres des plus grandes métropoles comme des plus petits villages, de se préparer aux multiples mutations qu'ils rencontrent
C'est l'une des plus anciennes pratiques humaines... le marché existe depuis que l'homme a appris à échanger ce qu'il possédait pour obtenir ce qu'il convoitait, et c'est encore aujourd'hui l'une des pratiques les plus répandues au monde. A travers toute la planète, du plus petit village à la plus grande métropole, le marché est un lieu de rencontre autant que d'échange, de commerce autant que de convivialité.
Une pratique à laquelle les français sont particulièrement attachés, mais qui a fait l'objet de nombreuses évolutions.
Depuis 1921, les professionnels sont regroupés en 120 syndicats sous l'égide de la Fédération Nationale des Marchés de France. Le 97ème congrès de la FNMS réuni pour trois jours à Sarlat permet de faire un rapport moral auprès des adhérents et de préparer ses commerçants aux évolutions à venir.
Contrairement à toute attente les problèmes d'aujourd'hui sont les mêmes qu'hier : essentiellement le droit et la façon d'occuper l'espace public.
Face à des municipalités qui n'offrent pas toujours l'espace ou les équipements nécessaires, des parkings raréfiés, éloignés ou payants, et désormais la concurrence débridée de la grande distribution, la profession doit s'organiser et composer avec les collectivités locales. Ce qui se passe le plus souvent dans une bonne entente, car un marché reste toujours le maillon indispensable au dynamisme d'une ville.