Vidéo : Guerre en Ukraine, un an après s'être mobilisé pour les réfugiés, ce village de Dordogne maintient son engagement

Il y a un an, des enfants et leurs mamans avaient trouvé refuge et assistance à la Roche-Chalais, des liens se sont tissés
À La Roche-Chalais, en Dordogne, on s'est organisé pour l'accueil des réfugiés ukrainiens dès que cela a été possible. Un an après, les liens existent toujours et la municipalité maintient ses efforts ©France 3 Périgords - Émilie Bersars & Pascal Tinon

À La Roche-Chalais, la municipalité n'avait pas ménagé ses efforts pour accueillir les premiers réfugiés ukrainiens victimes de la guerre. Un an plus tard, ils sont repartis, ont été remplacés, et les liens se sont noués

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Jean-Michel Sautreau est ému lorsqu'il lit le mail en provenance d'Ukraine. Ce sont les remerciements et les bons vœux d'Olga et Natalia qui, pendant quelque temps, ont trouvé refuge dans sa commune. C'était il y a un an. Le maire et son équipe, la population, personne n'avait ménagé ses efforts pour accueillir les femmes et les enfants chez eux, et pour les intégrer à la vie de la communauté. 

Travail d'intégration

Les enfants avaient ainsi pu intégrer le centre de loisirs de la commune tous les mercredis, et avec l'aide de l'association Ami 24, ils avaient appris les rudiments de la langue française. Pendant ce temps, les habitants organisaient des collectes et préparaient des colis à expédier aux populations.

Une maison rénovée pour accueillir les réfugiés

Un effort remarquable pour la commune de 3 000 habitants où l'on s'était même mobilisé pour remettre à neuf une maison destinée à accueillir d'autres réfugiés. Aujourd'hui c'est Katerina, jeune maman de 31 ans qui occupe les lieux

Quand on était en Ukraine, on n'a pas réfléchi à ce qui nous attendait, on voulait juste fuir la guerre. Quand on est arrivées ici, on a été accueillies tellement chaleureusement... je ne pouvais pas imaginer. Je voudrais remercier tout le monde.

Katerina, réfugiée ukrainienne

Poursuivant sa volonté d'intégration, la commune a aussi trouvé un petit travail à mi-temps pour la jeune femme. De quoi reprendre un semblant de vie, loin de son pays et de son mari, parti à la guerre. 

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