Dans l'émission On n'est pas couché, samedi soir, l'animateur Yann Moix a pris Ségolène Royal à partie au sujet des emprunts supposés toxiques contractés par la région Poitou-Charentes. L'ancienne présidente de région a répliqué et affirmé que tout cela n'était que "diffamation".
Prise à partie samedi soir par Yann Moix dans l'émission On n'est pas couché, au sujet des emprunts supposés toxiques contractés sous sa présidence, l'ancienne présidente de région, Ségolène Royal, a estimé que les éléments exposés et les propos du chroniqueur relevaient de la "diffamation".
Rappelant certains des faits révélés par l'audit du cabinet Ernst&Young et demandant à l'actuelle ministre de l'Envionnement "un petit peu moins d'enfumage dans (sa) réponse", Yann Moix a séchement demandé : "Je voulais savoir si c'était de la manigance ou de l'incompétence tout simplement ?"
Ne se sentant en rien "malmenée" par les questions de l'animateur, Ségolène Royal a alterné dans ses réponses entre ironie et réponse ferme et a estimé que les "choses ont été parfaitement maîtrisées", rappelant notamment que la Cour des comptes lui "a donné quitus tous les ans".
Ségolène Royal a ensuite rejeté la faute sur l’équipe d'Alain Rousset, à la tête d'Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes : "Ceux qui aujourd’hui sont à la tête de la région malheureusement fusionnée et qui veulent justifier soit l’abandon des politiques que j’ai conduites, soit montrer que pendant 10 ans il n'était pas possible de bien gérer sans augmenter les impôts (…), ont besoin de dénigrer les résultats."
Enquêtes de régions PoitouCharentes
Egalement, ce reportage de mai dernier de Tanguy Scoazec, Thomas Chapuzot et Maud Coudrin :
Le rapport d'Ernst & Young qui étrille la gestion de l'Ex-Poitou-Charentes
