Le 16 février, à Villenave d'Ornon la "Charcuterie bordelaise" brûlait dans un incendie spectaculaire aux causes encore inconnues. Une semaine après le sinistre, les débris n'ont pas été déblayés et les odeurs de viande se font persistantes. Mais le nettoyage du site devrait commencer lundi.
Dans la nuit du 15 au 16 février dernier, les 6 000 m2 de la Charcuterie bordelaise, à Villenave d'Ornon, sont partie en fumée. Un incendie, dont les causes ne sont pas encore déterminées car l'enquête de police est toujours en cours, a ravagé l'établissement.
Problème : une semaine après l'incendie, les travaux de déblaiement n'ont pas été engagés. Et ce sont 80 à 100 tonnes de viande qui se retrouvent en décomposition. Et les mauvaises odeurs qui en résultent commencent à s'installer. Les habitants, eux, ne peuvent que prendre leur mal en patience.
"Je suis passé hier, ça fumait encore", témoigne un riverain. "Les pompiers passent tous les jours pour vérifier, mais il y a encore des odeurs. On est obligés de faire avec, mais on sent qu'il y a certaines odeurs".
Michel Poignonec, premier adjoint à la mairie de Villenave d'Oronon, se montre, lui, moins indulgent : "Nous voilà quasiment une semaine après le sinistre et la sitution n'a toujours pas évolué. Pas un seul centimètre carré n'a été déblayé pour le moment", car la situation est bloquée par la police judiciaire qui n'a pas terminé ses investigations.
"Nous nous impatientons beaucoup", déclare l'élu. Car au-delà de l'odeur de brûlé et de viande carnée, un réel problème sanitaire commence à se poser. Une situation qui risque de "s'aggraver avec les températures clémentes. Les problèmes sanitaires sont devant nous, et ils vont s'amplifier", souligne Michel Poignonec.
Dans le courant de l'après-midi. Une solution a finalement été trouvée. Dès la semaine prochaine un démantèlement va être lancé. Un nettoyage par zone va pouvoir se faire tout en laissant la police travailler sur le site. Cette opération de nettoyage sera financée par l'assureur de l'entreprise.