Après une année difficile, et la fermeture des restaurants pendant les fêtes, les ostréiculteurs placent leur espoirs dans la consommation des particuliers. Ils espèrent écouler leur production sur les marchés et chez les poissoniers.
Pour eux aussi, le reconfinement marque un nouveau coup dur. Les ostréiculteurs du Bassin d'Arcachon ont souffert tout au long de 2020. Une surmortalité exceptionnelle, notamment dont on ne sait encore si elle est liée aux intempéries ou à la présence d'un ver ont fait chuter la production.
Pourtant, selon le président du Comité régional conchylicole Arcachon-Aquitaine (CRCAA), le recul de l'épidémie pendant la période estivale a permis à la filière de sauver les meubles.
Reste désormais à être en mesure d'assurer une production suffisante pendant les fêtes. Sur ce point, Thierry Lafon se veut rassurant.
Est ce qu'il y aura des huîtres à Noël ? Et bien oui. Les entreprises seront encore là. Il y a aura des huîtres à Noël, les fêtes de fin d'année vont se dérouler. C'est quand même quelque chose de très rassurant
Avec tout de même quelques bémols : "la restauration fait partie des gros amateurs d'huitres et le fait qu'elle en soit pas en capacité de travailler, ca pénalise évidemment la filière", poursuit le président du CRCAA.
L'espoir se porte sur les marchés
Parmi les pénalisés, on trouve David Ariscon. Chaque année, son entreprise familiale basée à Gujan-Mestras expédie entre 80 et 90 tonnes d'huîtres dans les restaurants et les poissonneries.Les restaurants ne pouvant ouvrir avant le 20 janvier au plus tôt, l'ostréiculteur admet son incertitude sur sa capacité à combler le manque à gagner. "Les restaurants en auront moins, mais peut-être que sur les marchés ça marchera beaucoup mieux, espère-t-il. Tout ce qui est poissonnerie et vente au détail devrait bien marcher, je pense."
Voir le reportage de France 3 Aquitaine