Accident de car de Puisseguin : le parquet de Libourne relance l'affaire et demande des mises en examen

Le parquet de Libourne réclame des mises en examen cinq ans après la catastrophe de Puisseguin en 2015. Quarante-trois victimes avaient péri dans l'embrasement d'un autocar et d'un camion le 23 octobre 2015. 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Jusqu'ici, l'enquête n'a jamais retenu de responsabilités pénales. Mais la donne va peut-être changer. Le parquet de Libourne réclame des mises en examen cinq ans après la catastrophe de Puisseguin en 2015, l'un des accidents de car les plus meurtriers avec 43 morts. 

Homicides et blessures involontaires

 Le procureur Olivier Kern a annoncé avoir demandé des mises en examen de plusieurs sociétés et personnes physiques pour "homicides" et "blessures" involontaires, en raison de "manquements" qui ont "indirectement" contribué au lourd bilan du drame.

Le 23 octobre 2015, une collision entre un camion et un autocar avait fait 43 morts, surtout des retraités, à Puisseguin dans le nord Gironde.
Le juge d'instruction avait annoncé en février 2020 la fin de ses investigations sans avoir prononcé de mise en examen. Une annonce qui avait plongé de nombreuses familles de victimes dans l'amertume. Ces dernières qui restent en attente de réponses sur la chaîne de reponsabilités, craignaient un non lieu. Elles pointent notamment du doigt les matériaux utilisés dans le car, qui s'est embrasé en quelques secondes. 

"Les familles n'y croyaient plus"

" L’instruction est donc relancée alors que les familles n’y croyaient plus", se réjouit Maître Antoine Chambolle, avocat des familles de victimes. Le procureur a demandé le 4 janvier  un réquisitoire supplétif, afin que le juge d’instruction mette en examen les différentes entreprises concernées autour du système de freinage, de l’aménagement du réservoir, et du contrôle technique, du semi-remorque à l’origine de l’accident.

"La responsabilité pénale direct du conducteur du poids-lourd s’éteint avec son décès lors de l’accident. Le chauffeur de bus est, lui, hors de cause ainsi que son véhicule.
L’information judiciaire a donc établi la responsabilité pénale au titre de la causalité indirecte. Se pose désormais la question de ce que cela va donner"
, poursuit l'avocat.

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information