Entre 300 et 400 personnes se sont réunies ce dimanche 22 novembre sur le parvis de la cathédrale Saint-André à Bordeaux. Comme le week-end dernier, elles réclament l'autorisation des offices religieux, interdits depuis le deuxième confinement. Un rassemblement a eu également lieu à Limoges.
"On a autant le droit d'être dans une église que dans un supermarché" estime Antoine Cuchet, membre de l'association Pour la messe à Bordeaux. "C'est un besoin vital pour nous d'avoir la messe, on vient ici pour que le gouvernement nous entende" explique aussi le militant.Comme lui, entre 300 et 400 personnes environ ont manifesté ce dimanche 22 novembre sur le parvis de la cathédrale Saint-André, pour réclamer l'autorisation d'assister à des offices religieux.
→ Regardez le reportage de Karim Jbali et Jean-Michel Litvine :
Une mobilisation similaire à celle du dimanche dernier, qui n'est pas soutenue par le diocèse de Bordeaux. Son représentant, le vicaire général Samuel Volta, sera l'invité du journal de 19h sur France 3 Aquitaine.
D'autres manifestations de catholiques étaient prévues ce dimanche en Nouvelle-Aquitaine, notamment à Limoges. Pour les mêmes raisons qu'à Bordeaux, ils étaient une centaine, réunis sur le parvis de la cathédrale Saint-Etienne.
Hilaire a choisi quelques métaphores pour évoquer ses revendications : "Priver un catholique de messe, c’est comme si vous demandiez à un marin d’aller faire le tour du monde à la voile en lui interdisant de hisser sa grand-voile. Ça nous prive d’énergie" ou encore "Regarder une messe diffusée à la télévision, c’est un peu comme si je vous demandais après avoir regardé Top Chef si vous êtes rassasié"
Ils sont nombreux à ne pas comprendre pourquoi les messes sont interdites alors que les supermarchés sont ouverts : "Notre corps a besoin d’être nourri, on peut aller au supermarché acheter de quoi nourrir notre corps. Mais notre âme a besoin aussi d’être nourrie. La nourriture de l’âme, pour un catholique, c’est la prière", nous a confié cette fidèle.