A Bordeaux, la communauté antillaise se mobilise pour venir en aide aux sinistrés des ouragans et tempêtes successifs qui balayent la Caraïbe. Mais au delà de l'appel au dons, la gestion logistique de la collecte peut s'avérer épineuse.
Irma, José, Maria… des noms qui ont semé la désolation dans la Caraïbe. Ce mois de septembre aura été particulièrement douloureux pour les habitants des Antilles. Pour la partie française, Saint-Martin et Saint-Barthélémy sont les plus gravement touchées. Mais Barbuda, déserte depuis le passage d'Irma, et la Dominique, dans l'œil de Maria, ont, elles aussi gravement souffert.
Les Girondins solidaires
Partout dans l'Hexagone, des actions de solidarité pour les sinistrés sont mises en place. A Bordeaux, Simon Balguy, membre de l'Association culturelle et traditionnelle de Gironde s'occupe de la collecte de dons.
On sent que les gens qui sont dans l'Hexagone compatissent. Il n'y a pas que les Antillais, beaucoup de gens de la région nous amènent également des vivres
La problématique de l'acheminement
Mais au-delà de l'appel à la solidarité, la mise en place d'une telle opération ne s'improvise pas et nécessite des moyens logistiques. Les cartons reçus sont pour l'instant stockés dans l'appartement de Simon Balguy. Reste encore à éluder les problématiques du tri et de la livraison, rappelle Jocelyn Glandor, Président de l'Association culturelle et traditionnelle de Gironde.
Nous avons des départs de Fret par Air Caraïbes depuis Paris gratuitement. Mais notre souci, c'est de pouvoir acheminer tout ce que nous avons récolté de Bordeaux à Paris. Nous espérons pouvoir trouver des mécènes, transporteurs ou autres, pour pouvoir acheminer ce que nous avons recueilli le plus rapidement possible à Paris.
Une fois la collecte parvenue dans les Antilles, c'est une association guadeloupéenne, habituée à ce genre d'opérations qui s'occupera de la partie livraison.
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