Insupportable pour les parents d'élèves et la directrice d'une école maternelle à Bordeaux. Un jour à l'hôtel, un jour dans la voiture, voilà ce que vivent un petit garçon de 3 ans et ses parents, d'origine géorgienne. Une mobilisation se met en place pour trouver un hébergement même provisoire.
La maman n'a pas voulu en parler puis un jour elle s'est effondrée en larmes devant la directrice de l'école maternelle des Menuts à Bordeaux. Une jeune maman de 20 ans avec son enfant de 3 ans né en France. Avec le papa, ils sont obligés de dormir dans une voiture. Ils n’ont jamais montré ou voulu faire état de leur précarité.
Une situation insupportable pour la directrice et les parents d’élèves. Leurs enfants connaissent le petit garçon depuis la crèche. La famille est très discrète comme en témoigne Claire, la maman d’un élève, mobilisée pour leur venir en aide :
Depuis 4 semaines, les difficultés s’amplifient. Cette famille, d’origine géorgienne, n’a pas obtenu de droit d'asile.Plusieurs parents d'élèves sont sensibles à cette situation, sous nos yeux. On s'est organisé entre nous pour les accueillir un peu, mais eux-mêmes ne se sentent pas bien. Pour l'enfant c'est dur d'aller par-ci par-là chez ses camarades et après il faut partir.
Solidaires, les parents et la directrice de l’école ont activé les services sociaux pour trouver un hébergement. La famille est provisoirement à l’hôtel mais jusqu’à lundi seulement.
Claire entend toujours la même réponse :
L'hiver arrive, le CCAS (centre d’action sociale ) de Bordeaux explique que ce n’est malheureusement pas la seule famille dans ce cas.
Alors les parents ont posté un appel sur Facebook pour trouver un logement, même temporaire. Ils ont également lancé une collecte sur un site dédié : www.lepotcommun.fr