L'Agence européenne du médicament a lancé une étude sur les effets secondaires de tous les vaccins contre la Covid-19. Bordeaux fait partie des villes pilotes de l'étude.
Ils sont plusieurs, flyers à la main, au vaccinodrome de Bordeaux, à tenter de convaincre les fraîchement vaccinés de participer à une étude. Attention, pas n'importe laquelle : celle de l'Agence européenne du médicament et portant sur les effets secondaires à moyen terme des vaccins contre la Covid-19.
Besoin de réponses
Il faut donc des volontaires pour répondre à l'étude. Et beaucoup de primo-vaccinés décident de sauter le pas, avides de réponses à leurs inquiétudes :
C'est pour en savoir un peu plus sur ce qui peut se passer par la suite, notamment chez les jeunes enfants.
Dans un communiqué, l'Agence européenne des médicaments explique que ses services étudient actuellement trois rares infections - l'érythème polymorphe, la glomérulonéphrite et le syndrome néphrotique-, observées chez des patients vaccinés. L'objectif est de déterminer si ces symptômes sont dus aux vaccins mis au point pour lutter contre le virus.
Vision de la sécurité vaccinale en France
Car on connaît encore peu les effets à moyen et long terme de ces produits :
Ça nous permet d'évaluer la fréquence des réactions potentielles, de la douleur au bras jusqu'à une réaction plus inattendue, et d'avoir une vision de la sécurité vaccinale en France et en Europe.
En France, 36,5 millions de personnes ont reçu les deux injections, soit 54,5% de la population. Toutes les personnes ayant reçu leur première dose de vaccin sont invitées à s'inscrire à l'étude dans les 48h suivant l'injection.