Jeudi 5 mars, universités et laboratoires avaient rendez-vous à Bordeaux pour protester contre la future loi de programmation pluriannuelle pour la recherche (LPPR). Des universitaires témoignent de la dégradation de leurs conditions de travail. Vendredi 6 mars, l'université était de nouveau fermée.
Ils étaient environ 250 place de la Victoire cet après-midi, pour faire de ce 5 mars le jour où "l'université et la recherche s'arrêtent", et répondre ainsi à l'appel lancé par une coordination nationale.
Objet de leur colère: la loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR).
Au départ considéré comme une promesse de financement pour un secteur en difficulté, le texte fait aujourd'hui débat, même si le gouvernement n'en a pas encore présenté les détails.
A Bordeaux plusieurs centaines de personnes se sont retrouvés place de la Victoire avant de se mettre en route en direction du rectorat.
La mobilisation continuait ce vendredi 6 mars. L'université est en effet restait fermée toute la journée, a annoncé la présidente de l'université de Bordeaux Montaigne dans un communiqué.
"Quelques étudiants ont ce matin de nouveau bloqué notre université. Les enseignements et les activités administratives qui devaient avoir lieu dans les bâtiments A à G, les bâtiments H à M, ainsi que dans les amphis et les modulaires ne pourront pas avoir lieu", a annoncé la présidente ce matin.