Covid-19 en Gironde : la diffusion du virus se poursuit mais il n'y a plus de progression exponentielle pour l'heure

Ces derniers jours, il n'y a plus de progression exponentielle du virus en Gironde d'après les dernières données de l'ARS. Le ministre de la Santé n'a pas évoqué de possibles restrictions "encore plus fortes" pour Bordeaux, contrairement à à Marseille et en Guadeloupe lors de son point presse.

Bordeaux et la Gironde sont évidemment toujours en zone rouge et le virus circule. D'après les dernières données communiquées ce jeudi par l'ARS, le taux d'incidence est de 140 pour 100 000 habitants. Et le taux de positivité est de 7,5%, il faut donc comprendre 7,5 % des personnes testées sont positives. Pour ces deux indicateurs clés, les chiffres baissent car le taux d'incidence est monté jusqu'à 174,7 pour la période du 1er au 7 septembre 2020. Des données à prendre avec prudence car rien ne laisse présager de la suite

Chiffre ARS : il y a 117 personnes hospitalisées en Gironde au dernier recensement, et 28 d'entre elles sont en réanimation. Avec cette arrivée des patients à l'hôpital ces derniers temps, c'est le signe que le virus n'est plus cantonné aux jeunes mais circule dans la population pour atteindre les plus vulnérables, plus âgés, ce que craignaient les médecins. 
" C'est le processus de diffusion nationale vers les populations. La question, c'est y aura-t-il afflux dans les hôpitaux ou pas dans les quinze jours qui viennent ? ". Le Docteur Benjamin Clouzeau est réanimateur au CHU  Pellegrin le craint tout en ajoutant " Il va falloir apprendre à vivre avec le virus " mais surtout éviter l'engorgement avant l'hiver. 

Toutes ces données font toujours de la Gironde le département le plus touché par l'épidémie en Nouvelle-Aquitaine. Au niveau régional, le taux d’incidence de 72,7 cas / 100 000 hab. se situe au-dessus du seuil de vigilance et le taux de positivité de 4,8 % est proche du seuil d’attention.

Priorités pour se faire tester

A Bordeaux, comme dans les zones les plus atteintes par la pandémie, l'attente pour réaliser un test est importante. C'est notamment à cet enjeu que le ministre de la Santé a voulu apporter une solution en ciblant davantange ceux qui doivent être testés. Il faudra donc une prescription médicale, ou présenter des symptômes. les soignants et les aides à domicile seront prioritaires. Les cas contacts directs pourront également compter parmi les prioritaires. 

"Il ne sert à rien de se faire tester trop souvent. Le test n'est pas un geste barrière, il doit être fait si vous avez un doute ou si vous êtes un cas contact avéré, donc contacté par l'ARS ou la personne concernée", a-t-il précisé, affirmant qu'il fallait "assurer la priorité aux prioritaires". "Les cas contacts de cas contacts ne sont pas des cas contacts " a insisté le ministre de la Santé. 

A l'école

Pour éviter des situations diverses d'un établissement à l'autre, Olivier Véran a tenu à donner le la : " Il n'y a pas lieu de renvoyer les élèves chez eux, voire de fermer des établissements entiers à la première alerte", tout en précisant que le ministre de l'éducation nationale affinera la stratégie dans les jours qui viennent. 
Enfin, et car le ministre est persuadé qu'il faut limiter et prioriser la contamination adulte vers enfant, il instaure le port du masque obligatoire pour les professionnels en crèche. 
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