L'Agence Régionale de Santé de Nouvelle-Aquitaine va communiquer ce vendredi matin mais dés jeudi, elle confirmait la détection du variant indien en France et notamment en Lot-et-Garonne. On suspecte un autre cas à Bordeaux en attente de confirmation.
"On a identifié que c'était le variant indien" à propos d'un cas en Lot-et-Garonne "d'un patient revenu d'Inde", a indiqué Benoît Elleboode, directeur régional de l'ARS, à BFMTV et CNews. Il s'agirait d'une femme qui avait des symptômes et qui a été testée positive le 9 avril et a été mise à l'isolation.
Le ministre de la Santé Olivier Véran avait indiqué mardi qu'"aucun cas de variant d'origine indienne" n'a été détecté "en France métropolitaine". Selon M. Elleboode, "c'est le premier cas en France, en tout cas c'est le premier cas dans notre région en Lot-et-Garonne qui a été confirmé".
Le "séquençage a été fait à Toulouse sur un patient qui était revenu d'Inde et qui refaisait un test parce qu'il devait repartir à l'étranger. On a identifié que c'était le variant indien et donc tout le dispositif de retrotracing, d'isolement et de protection de toutes les personnes a été mis en place vis-à-vis de ce variant indien", a ajouté M. Elleboode.
Sur CNews, le directeur régional a ajouté qu'un second cas, cette fois-ci à Bordeaux, était suspecté. "Le virus est en train d'être séquencé au CHU de Bordeaux et on aura la réponse normalement demain" vendredi, a-t-il ajouté.
Cinq cas en France
Ce vendredi 30 avril, on peut affirmer qu'il existe, trois cas connus en France métropolitaine. Les deux autres étant deux hommes dans les Bouches-du-Rhône, sans lien entre eux. Ils ont été mis en quarantaine (conformément aux dernières mesures) dès leur arrivée sur le territoire national et ont été testées postives "au début de leur période d'isolement, les 19 et 27 avril.
Deux autres avaient été également identifiés. Deux "cas importés" aux Antilles (Guadeloupe). Il s'agit de deux personnes voyageaient entre l'Inde et République dominicaine en transit en Guadeloupe.
Le variant indien du coronavirus, " B.1.617" est jugé en parti responsable d'une deuxième vague épidémique dévastatrice en Inde.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait annoncé mardi que cette mutation du virus avait été identifiée dans 17 pays, dont plusieurs en Europe.