Au lendemain de la grande pagaille de ce lundi de Pentecôte à la gare de Bordeaux, un individu a été interpellé et placé en garde à vue. Il tenait des propos incohérents et correspondrait au profil. L'enquête de la sûreté urbaine ou départementale se poursuit.
D'après le Commandant Divisionnaire Fonctionnel Olivier Pegol, l'enquête devra déterminer des suites à donner à cette interpellation.
Les forces de police avaient "borné" à plus de 300 mètres à l'extérieur de la gare le téléphone de "l'hurluberlu" à l'origine des appels au SAMU (qui avaient déclenché l'évacuation de la gare).
Pourtant, l'homme interpellé a été repéré "près du piano" donc non loin de la deuxième porte ouverte par les services de police après 17h30 pour laisser sortir les voyageurs après la reprise de la circulation des trains.
Son comportement avait alerté des policiers mais aussi ses déclarations "de faits imaginaires" parlant d'un "braquage d'une boutique relay".
Fausse bombe, fausse alerte = délit
Pour l'instant, aucune confirmation n'est donnée sur le fait qu'il soit ou non l'auteur des appels alarmants.
Si c'était le cas, comme n'importe quel auteur de canular, il devra répondre à ces accusations car il s'agit d'un délit.
En France, ce délit est puni, selon l'article 322-14 du Code pénal, par une peine pouvant aller de six mois à deux ans de prison et de 7500 à 30 000 euros d'amende.