La cour d'appel de Bordeaux doit examiner ce mardi un recours de la CGT de Ford Blanquefort. Le syndicat conteste le motif économique qui a conduit aux licenciements des employés. En première instance, le tribunal de grande instance s'était déclaré incompétent.
Alors que l'usine Ford de Blanquefort a arrêté sa production le 24 juillet, les salariés continuent leur combat. Ce mardi, la cour d'appel de Bordeaux doit examiner le recours présenté par la CGT. Le syndicat conteste le motif économique de la fermeture de l'usine, qui compte 872 salariés.
Une audience de la dernière chance pour les salariés, qui espèrent pouvoir contester les licenciements avant qu'ils ne soient effectifs. Une cinquantaine d'entre eux s'est rassemblée dès le début de l'après-midi devant la cour d'appel qui a commencé a examiner le dossier vers 17 heures. La décision a été mise en délibéré au 17 septembre.
#Ford : La bataille ne ferait que révéler une nouvelle fois la fausse impuissance des pouvoirs publics. On va voir ce que donnera le jugement en appel du 6 août. Notre histoire n’est pas encore finie. Nous comptons encore sur notre mobilisation. https://t.co/Ads1tKORQF pic.twitter.com/y0o62cYTCl
— Philippe Poutou (@PhilippePoutou) August 6, 2019
Le TGI s'était déclaré incompétent
La CGT a fait appel d'une première décision, en date du 2 juillet. Consulté sur cette même question, le tribunal de grande instance (TGI) se déclarait alors incompétent sur la question, s'en remettant au tribunal administratif.Déjà condamnée en justice
L'entreprise Ford avait été condamnée le 4 juillet par cette même cour d'appel pour avoir dérogé à sa promesse de maintenir 1 000 emplois sur le site de Blanquefort jusqu'au 31 mai 2018. Une peine symbolique de 6 000 euros d'amende, alors que l'usine comptait moins de 1 000 salariés depuis 2016.