Les locaux de la sous-préfecture de Lesparre-Médoc ont été incendiés volontairement dans la nuit de mardi à mercredi. Aucun blessé n'est à déplorer mais les flammes et la fumée ont occasionné des dégâts matériels.
"Aucune victime n'est à déplorer", précise la préfecture. En revanche, en raison des dégâts, l'ouverture des services au public n'est pas possible ce mercredi.
Le préfet de la région Nouvelle-Aquitaine, Didier Lallement, s'est rendu sur place ce mercredi midi afin de rencontrer les agents de la sous-préfecture.
#incendie de la sous-préfecture de Lesparre #Medoc. Pour le préfet Didier LALLEMENT "On a voulu porter atteinte à un symbole celui de l"#Etat et remettte en cause un service public de proximité. Les discours de haine et de destruction ont des effets criminels" pic.twitter.com/z1JxXcXQ0q
— Préfet de Nouvelle-Aquitaine, préfet de la Gironde (@PrefAquitaine33) 9 janvier 2019
Enquête en cours
Une enquête est en cours et comprend notamment l'étude des différentes vidéos de surveillance. A l'heure actuelle, aucun lien avec une action du mouvement des Gilets Jaunes n'est avéré.
Sur Twitter, le député de la Gironde Benoît Simian a condamné "ceux qui mettent le feu à notre République" et "qui s'inscrivent dans un état insurrectionnel".
Je condamne fermement l’acte d’incendie volontaire qui a frappé notre sous préfecture de Lesparre-Médoc
— Benoit Simian (@BenoitSimian) 9 janvier 2019
Ceux qui mettent le feu à notre république,au propre comme au figuré ne sont plus dans le débat démocratique,ils s’inscrivent dans un état insurrectionnel dangereux&sans issue! pic.twitter.com/GEjrzhA89T
"Des actes très graves"
Le député, qui se rendait à Paris ce mercredi matin, a fait demi-tour pour aller, lui aussi sur les lieux de l'incendie. Il dénonce des actes "très graves", rappelant que des fonctionnaires,dont le sous-préfet, habitent sur place."Nous recevons déjà des menaces, mais là ça devient très grave", estime l'élu LREM, qui déplore que "certains élus locaux ne jouent pas leur rôle et profitent du mouvement des Gilets jaunes pour attiser la haine".