Hockey: ni match ni entraînement, les Boxers de Bordeaux s'estiment lésés

Le match Bordeaux-Gap, initialement prévu ce mardi 29 septembre "est reporté à une date ultérieure". Malgré une tentative d'entente avec la préfecture, l'accès à la patinoire Mériadeck est interdit. Pas de match mais pas d'entraînement non plus pour les Boxers.

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La sentence est tombée lundi soir, alors que les hockeyeurs venaient de s'entraîner sur leur patinoire de Mériadeck dans l'optique de ce rendez-vous avec Gap pour la 2e journée de Ligue Magnus.
Malgré le flou qui s'était installé entre les décisions gouvernementales décryptées par le ministère des sports puis la préfecture, c'est non : ni match ni entraînement.

"A ce jour, le club se voit donc face à l'interdiction de s’entraîner et de jouer la Synerglace Ligue Magnus à Bordeaux pour une durée de 15 jours. (...) Le club en étroite collaboration avec la Ville de Bordeaux et la Fédération a tenté auprès de la préfecture de maintenir le match, comme cela se passe dans d’autres villes « rouges écarlates » comme Marseille, Nice, Rouen et Cergy".

  

Nous n’avons d’autres choix que d’appliquer la décision préfectorale.

Thierry Parienty, président des Boxers de Bordeaux

 

Le club a dû annuler "prestataires, équipe adverse, arbitres"... et donner rendez-vous "ultérieurement" à ses supporters.

Pas de match, mais pas d'entraînement non plus et ce pendant 15 jours pour les hommes d'Olivier Dimet : la patinoire sera fermée. Impensable pour des sportifs de haut niveau.

Un déséquilibre avec les autres clubs

Une incompréhension du côté des hockeyeurs bordelais. Leur président Thierry Parienty, dans l'édition du 12/13 de France 3 Aquitaine, a estimé qu'il est "le seul club professionnel en France interdit de jouer et de s'entraîner".

Au-delà du manque à gagner qui, si la jauge à 1000 était maintenue, créerait une perte de 250 000 euros "sur un budget de 2,3 millions" sur toute la saison.
Selon lui, il y a un déséquilibre tant "sportif que financier et économique", car les autres clubs ne sont pas logés à la même enseigne. Même ceux qui sont également en zone rouge renforcée".
Et pour une équipe qui évolue en élite, ne pas s'entraîner c'est mettre en péril les résultats donc le club et ceux qui y travaillent. Et cette mesure "empêche une quarantaine de personnes de travailler".

Ce qu'il souhaite aujourd'hui, c'est une rencontre avec la préfecture pour exposer ces contraintes mais surtout il espère un assouplissement de ces mesures.

Ici  l'interview de Thierry Parienty dans le 12/13 (il répond aux questions de Vincent Dubroca). ►
 
 

Anglet Hormadi solidaire

En attendant, le club essaie de trouver des solutions pour les quinze jours à venir.

Il pourrait bénéficier de la solidarité du club angloy qui accueillerait les Bordelais sur leur patinoire.
Mais cet entraînement de substitution qu'ils envisagent aurait un coût. Une quarantaine de personnes à loger, nourrir et déplacer... des frais supplémentaires qui viendraient s'ajouter au budget déjà compliqué en cette période de pandémie.
 
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