Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a exhorté mardi Ford à "garantir la pérennité" de son usine près de Bordeaux, alors que le groupe américain a décidé de ne plus y investir. Près de mille emplois sont menacés.
Le groupe automobile Ford Europe a annoncé mardi aux élus du comité d'entreprise sa décision de ne plus investir dans son site de production de boîtes de vitesse de Blanquefort (33). Un millier d'emplois sont menacés.
Les emplois du site Ford Aquitaine Industries (FAI) étaient protégés par un accord quinquennal passé entre Ford et les autorités contre le versement d'aides publiques, mais cet accord s'achève fin mai.
Bruno Le Maire"réunira dans les prochains jours" syndicats et élus concernés pour "faire le point sur la situation" du site.
Le ministre de l'économie a demandé au président Europe du groupe "de maintenir une charge de travail suffisante sur le site jusqu'à fin 2019", au delà de l'accord quinquennal passé entre Ford et les autorités en 2013 pour garantir les emplois du site Ford Aquitaine Industries (FAI), qui s'achève fin mai.
"Cela doit permettre la recherche dans de bonnes conditions de nouvelles activités pour cette usine, au sein du groupe Ford ou en lien avec des partenaires externes", précise Bercy.