Face à la pénurie de main d'oeuvre, neuf châteaux du Médoc organisent des sessions de formation en alternance de 18 mois avec un CDI quasiment assuré à la clef. Les recrutements sont basés sur la motivation des candidats, quelque soit leur âge ou leur expérience.
C'est un vrai paradoxe. Alors que le taux de chômage est particulièrement élevé dans le Médoc, les viticulteurs ne trouvent pas à recruter.
"La population médocaine n'est pas attirée par les métiers de la vigne. Ils ont vu leurs parents, leurs grands-parents, complètement abîmés par le travail dans les exploitations, c'est vrai que c'est un métier très dur" reconnaît Jean-Pierre Foubet, le directeur général du Château Chasse-Spleen.
Un métier longtemps payé à la tâche qui encourageait les ouvriers à travailler de très longues heures pour gagner plus.
Mais ce n'est plus le cas aujourd'hui. "Les conditions ont vraiment changé. déjà il y a les 35 heures et nous avons la mécanisation des outils" assure Jean-Pierre Foubet.
Ce sont ces conditions de travail et les salaires qui ont été présentées aujourd'hui à la centaine de personnes intéressées par l'appel des viticulteurs.
Elles sont invitées à revenir pour un job dating les 12, 13 et 14 novembre. Seules 12 seront retenues et pourront suivre la formation de l'Ecole de la Vigne.
Regardez le reportage de Guillaume Decaix et Ludovic Cagnato :