La Région Nouvelle-Aquitaine s'est portée candidate à la reprise du port de Bordeaux jusqu'à présent sous la houlette de l'Etat. Mais sa gestion n'est pas jugée "satisfaisante" par le maire de la ville Alain Juppé.
Les croisières fluviales sur la Garonne lui donnent une seconde vie. Grâce à l'arrivée des longship, les navires de croisières de plus de 110 à 135 mètres, le port de Bordeaux redémarre et les améngamements se multiplient.
"Ces navires sont arrivés à Bordeaux avec le développement touristique de la ville et ont besoin impérativement d'un garage, explique Patrick Brocart, directeur des ateliers portuaires de la ville. Ca c'était le point de départ pour monter un modèle économique".
Parmi les nouveaux projets : une marina de plaisance, un atout de poids dans l'évolution du quartier des Bassins à flots, déjà bien entamée.
Un port en déclin
Le port de Bordeaux est le 7e de France. Et son activité est en déclin. Le port de Bordeaux est passé derrière celui de la Rocelle en termes d'activité. Pour la mairie, c'est la mauvaise gestion des infrastructures, effectuée par l'Etat qui est à remettre en cause. Le maire de la ville Alain Juppé reproche à l'Etat de ne mettre en avant que les propriétés immobilières du Port.Quand vous prenez les Bassins à Flots, si les valeurs foncières du Port ont pris de l'augmentation, c'est grâce à ce que la métropole et la ville ont fait pour développer le secteur.
Voilà pourquoi je dis que la situation à l'heure actuelle n'est pas satisfaisante et qu'elle m'inquiète.
La Région volontaire
La Région de la Nouvelle-Aquitaine, déjà propriétaire du Port de Bayonne est candidate à la reprise des ports de Bordeaux et de la Rochelle."Que ces infrastructures soient gérées par un haut fonctionnaire d'Etat n'a aucun sens, alors que le problème est commercial", assure Alain Rousset, président de la Région Nouvelle-Aquitaine.
Voire le reportage de France 3 Aquitaine